Ses prières

Dans ses carnets, Léontine Dolivet partage ses prières, qu’elle adresse à Jésus, à Dieu ou à la Vierge Marie. En voici quelques-unes qui peuvent nous inspirer.

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« Que catéchistes et catéchisés ne forment plus qu’un cœur et qu’une âme pour aimer chaque jour davantage le Dieu qui est amour. » (C6 – 1928)

« Mais, mon Dieu, au merci j’ajoute une demande : mes enfants ne vous connaissent pas encore assez, éclairez leur intelligence ; ils ne vous aiment pas assez, embrasez leur cœur ; ils ne désirent pas assez s’unir à vous, faites-vous désirer davantage. » (C5 – 1913)

« O Jésus, Vous, Sauveur des petits enfants, abaissez vos regards sur le troupeau que Vous nous donnez à instruire. Montrez-Vous si souriant aux tout petits qu’ils aient un vif désir d’apprendre votre langue afin de pouvoir chaque jour causer quelques instants avec Vous. » (C5-1911)

« O divin Jardinier des âmes, je demande pour le champ que vous m’avez confié, vos bénédictions les plus abondantes. Semez vous-même, fécondez, écartez les épines et s’il est possible, faites-y germer et se développer quelques fleurs sacerdotales. » (C5- 1912)

« Récompensez le dévouement de mes auxiliaires et donnez-leur les qualités qui font l’apôtre selon votre Cœur, afin que l’œuvre des Catéchistes de Betton soit vraiment et « uniquement » votre œuvre, ô mon Dieu, pour votre plus grande gloire et le plus grand bien des âmes d’enfants. » (C6 – 1930)

« Abaissez maintenant, ô bon Maître, vos regards sur les Catéchistes de Betton qui s’offrent à Vous pour être auprès des enfants vos instruments, ces instruments toujours dociles dont Vous disposiez à votre gré. Embrasez tellement leurs cœurs du feu de votre amour qu’à leur contact les cœurs de leurs élèves s’embrasent aussi et faites qu’elles aient toujours pour mot d’ordre : ‘Jésus et les âmes, Jésus dans les âmes, les âmes pour Jésus’. » (C5-1911)

« Bon Maître, aidez-nous ! La tâche est belle mais pour être parfaitement accomplie, elle demande beaucoup de la part des ouvriers, et Vous savez ce que nous sommes ! » (C5-1912)

« Bénissez, ô mon Dieu, et fécondez mon ardent désir de former des cœurs de prêtres, de communiants, de croisés. Ayez pitié de mon impuissance, de mon indignité, formez-les vous-même, afin qu’en eux vous soyez glorifié, aimé, consolé. » (C6 – 1931)

« O bonne et tendre Mère achevez ce que vous avez commencé, que ces espoirs se réalisent, cultivez vous-même ces germes de vocation. Dans d’autres âmes de ces chers petits auxquels j’ai donné tout mon cœur, faites éclore de nouvelles aspirations vers le sacerdoce. Parmi eux, formez, oui formez des cœurs de prêtres qui deviendront les créateurs de l’amour de Jésus dans les âmes. » (C5-1922)

« O Jésus, donnez-moi parmi mes enfants des cœurs de prêtres. »  (C5-1922)

« O Vierge Marie, modèle parfait de l’union divine, c’est sous votre protection spéciale que je place l’œuvre entreprise. Conduisez-moi par la main dans cette voie de l’union, dans cette ascension de mon âme vers Dieu, soyez vraiment le trait d’union entre votre Divin Fils et sa pauvre petite servante. » (C1bis – 1918)

« Aux heures de tristesse, m’épancher dans le cœur de ma Mère : la Sainte Vierge. Je l’appelle chaque jour : ‘Causa nostra laetitia’, j’irai près d’elle chercher un peu de joie… » (C2-1912)

« O bonne et tendre Mère, achevez ce que vous avez commencé, que ces espoirs se réalisent, cultivez vous-même ces germes de vocation. Dans d’autres âmes de ces chers petits auxquels j’ai donné tout mon cœur, faites éclore de nouvelles aspirations vers le sacerdoce. » (C5-1922)

« Etre aimée de mon Dieu ! La Ste Trinité, prisonnière de mon amour, habitant en moi ! Que puis-je désirer de plus ? Quelle force et quelle consolation aux heures de souffrance ! J’aimerai à les redire, à les répéter, à en faire la nourriture de mon âme. Cette seule pensée ne suffirait-elle pas, avec la grâce, à féconder, à sanctifier toute une vie ? » (C1bis – 1917)

« Je vous aimerai, vous le Grand Abandonné, mais je vous aimerai dans la souffrance, dans l’oubli de moi-même et des créatures. Je ne veux plus jouir près de Jésus, mais souffrir et m’immoler afin qu’Il trouve ses délices auprès des âmes religieuses et sacerdotales, mourir afin qu’Il vive dans tous les cœurs.  » (C1bis – 1920)

« Pour remplir mon rôle d’âme réparatrice, je ne Vous demande pas, Seigneur, la souffrance, (cette demande est pour les grandes âmes et la mienne est si petite), mais j’accepte par avance et dans ce but toutes les épreuves, toutes les croix que Vous me réservez. Je les reçois de votre main, je les baise avec amour, je les aime, je les veux, je les unis à la croix de mon Jésus. » (C3-1933)

« J’accepte de tout mon cœur les plus douloureuses épreuves et si parfois sous le poids de la croix je m’écrie, avec Vous Seigneur : « S’il est possible, ô mon Dieu, que ce calice s’éloigne de moi », je veux toujours ajouter, avec Vous aussi : « Que votre volonté soit faite et non la mienne. » » C3-1933)

« Me voici, Seigneur, pour faire votre volonté aujourd’hui et à jamais, dans la vie, dans la mort, dans l’éternité, uniquement et parfaitement. » (C1bis – 1921)

« Mon Dieu, je ne veux rien en ce monde que Vous et votre très sainte volonté. Je désire d’un immense désir et veux d’un ardent vouloir, croître dans l’amour et dans la pratique de toutes les vertus. Je veux pour cela accomplir uniquement et parfaitement votre volonté signifiée. Mais, pour toutes les choses qui dépendent de Vous et non pas de moi, je m’en remets à vous avec une confiance toute filiale. Disposez de moi comme il vous plaira. Pour mon corps je ne désire ni la santé, ni la maladie, ni la vie ni la mort, ni la fortune ni la pauvreté – pour mon cœur ni la joie ni la douleur – pour mon esprit ni la lumière ni les ténèbres – pour mon âme ni les douceurs ni les amertumes, ni la sécheresse ni la consolation. Je ne désire ni une vie remplie de loisirs ni une vie surchargée de travaux : tout me semble également bon. Je ne veux rien parce que je veux tout… je veux tout parce que je ne veux rien.

Je me tiendrai prête à tout ce que Vous voudrez dans une simple et générale attente, et quand votre divin vouloir me sera manifesté, je l’embrasserai avec une sainte ardeur, quelque crucifiant qu’il soit. Je veux tout ce que Vous voulez, ô mon Dieu, et j’aime tout ce que Vous me donnez.

Portant mon abandon au-delà même de ce monde, je ne veux, Seigneur, dans l’éternité que le degré de gloire et de bonheur qu’il Vous plaira de me donner. Puissé-je, en ne faisant jamais ici-bas ma volonté mais uniquement et parfaitement la vôtre, mériter de vous posséder, de vous louer, de vous connaître, de vous aimer infiniment dans le Ciel. » (C1-1920 – résolution de retraite)

« Je m’abandonne à votre sainte volonté : le succès ou l’insuccès, comme Vous le voudrez. » (C5-1919)

« Que votre règne arrive ! Que vous régniez en moi, ô mon Dieu, d’une manière absolue. Que mon âme tout entière, avec toutes ses facultés, vous soit parfaitement soumise. Que vous régniez en ceux qui me sont chers, qu’ils soient à vous à jamais. Que vous régniez dans les âmes d’enfants pour les garder dans l’innocence ; dans les âmes d’adolescents pour les ravir à la fange d’ici-bas et les embraser des divines ardeurs ; dans les âmes de l’homme mûr, pour les soumettre à vos lois ; dans les âmes des vieillards pour les garder fidèles jusqu’à la mort, être leur suprême espérance à l’heure dernière. » (C1bis – 1919)

« Seigneur, Vous l’avez dit : sans vous, nous ne pouvons rien. C’est bien ici dans ma petite mission d’apôtre que je sens ma totale impuissance. Il y a si loin de la vie toute matérielle dans laquelle se développe l’âme de l’enfant à la vie supérieure vers laquelle je voudrais l’acheminer, que la distance en est infranchissable à mes faibles moyens. Toute ma confiance est en vous, ô mon Dieu : je ferai ce qui dépend de moi pour étendre votre règne. » (C5-1919)

« Seigneur, Vous m’exaucerez, j’en ai la douce confiance, et alors : dédommagement de toutes les souffrances, nous aurons travaillé à l’extension de votre règne sur la terre. De quelle manière ? En faveur de quelles âmes ? C’est votre secret. » (C5-1916)