Des dons vitaux pour la mission de l’Église

La fin d’année, avec la clôture fiscale, est une période importante pour le Denier. Dans le dossier de novembre du magazine diocésain, Régis Rougevin-Bâville, économe diocésain, présente l’utilisation des divers types de dons faits à l’Église.

VOIR AUSSI : le numéro de novembre du magazine diocésaine Église en Ille-et-Vilaine et son dossier qui développe ce sujet des ressources de l’Église et du sens pastoral et spirituel des dons

La gestion des différents dons

Par Régis Rougevin-Bâville, économe diocésain

• Le Denier :
  « Il s’agit de la forme de don la plus souvent mise en avant par une démarche diocésaine et que chaque paroisse déploie, car rien ne remplace la proximité avec les donateurs. Il est destiné à couvrir les frais de la vie des prêtres et une partie des salaires des Laïcs en Mission Ecclésiale. Son montant reste stable mais le nombre des donateurs diminue de façon aussi régulière que préoccupante. La « culture du Denier » a du mal à s’ancrer dans les nouvelles générations, et plus de la moitié des pratiquants les plus réguliers ne sont pas donateurs.
• Les offrandes de messe :
  Elles sont versées aux prêtres et strictement affectées à la célébration de messes à l’intention demandée par le donateur. Il ne s’agit pas de ressources disponibles pour le diocèse ni pour les paroisses.
• Les donations et legs :
  Liés aux questions de l’argent et de la fin de vie, ils sont une forme de don très délicate à aborder et peu mise en avant bien qu’ils soient vitaux pour l’Église afin de faire face, notamment, à des dépenses lourdes, par exemple l’entretien des églises appartenant à l’Association diocésaine. Il faut savoir qu’ils bénéficient d’une fiscalité favorable, bien que méconnue, et se caractérisent par une très grande variabilité d’une année sur l’autre.
• Les quêtes, casuels et troncs des cierges :
  Ils ponctuent la vie des chrétiens au sein de la paroisse, et leur produit, à peu près stable, permet à celle-ci de subvenir à ses besoins. Par ailleurs, afin de couvrir les besoins des entités diocésaines au service des paroisses – services pastoraux, communication, économat, etc. –, une part des ressources « ordinaires » des paroisses – de l’ordre de 20% – est mise en commun dans un budget diocésain, avec une règle de péréquation en fonction des moyens et des charges des paroisses.
• Des dons spécifiques peuvent être appelés par la paroisse pour ses besoins pastoraux récurrents – l’appel paroissial – ou pour un projet spécifique et ponctuel – souscription paroissiale. Tout le produit reste alors intégralement à la disposition de la paroisse. »

Tout ce qui n’est pas donné est perdu !

« La diversité de ces dons traduit la responsabilité du chrétien pour soutenir matériellement l’Église qui ne vit que de ces dons, mais aussi la multiplicité des moyens que propose chaque paroisse pour être concrètement partie prenante de la vie de l’Église. Ces dons nous engagent, il convient de les utiliser dans le respect de l’intention du donateur et dans une saine et transparente gestion. Nous serons ainsi capables de nous servir de l’argent pour servir Dieu ! »

Le diocèse vous sollicite !

En cette période de fin d’année, plusieurs campagnes de communication sont en train de rejoindre les catholiques du département afin de leur rappeler l’importance du don au Denier. Par rapport à d’autres organisations, le diocèse envoie finalement peu de sollicitations à ses donateurs, afin de limiter les coûts. Mais les dons de fin d’année représentent près de la moitié des sommes collectées sur un an pour le Denier : ces relances sont donc cruciales.

• La lettre du donateur : une brochure de 4 pages envoyée par la Poste qui remercie les donateurs et donne des informations sur l’utilisation des dons.
• « Pour grandir, l’Eglise à besoin de tous nos dons ! » : campagne par mail basée sur une vidéo montrant une crèche vivante paroissiale. Elle s’affiche aussi sur le site du diocèse rennes.catholique.fr, d’où l’on peut facilement faire son don en ligne.
• Certaines paroisses font en outre un courrier de relance envoyé par le curé.

On peut signaler aussi la campagne de l’Église de France « Merci ! », dans les médias nationaux entre Noël et le 1^er de l’an.