La Pastorale des migrants et l’association Diaconie brétillienne

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La Pastorale des Migrants exprime la sollicitude de l’Église pour les migrants et assure une pastorale spécifique. Il s’agit bien d’accueillir et d’accompagner la personne dans son intégralité. Elle est écoutée avec tout ce qui fait sa vie, avec les questions qui l’habitent, ses doutes, ses souffrances, sa quête de sens, avec sa foi. Le diocèse a aussi lancé association, Diaconie brétillienne, qui accompagne les paroisses et associations investies dans l’accueil des migrants et des réfugiés.

Dans l’accueil à la Pastorale des Migrants, une personne n’est pas réduite au numéro d’un dossier concernant telle ou telle demande administrative, mais elle est d’abord accueillie comme personne humaine, enfant de Dieu, qui a du prix à Ses yeux.

Un service qui coordonne les initiatives concernant les migrants dans le diocèse.

Vincent Hallaire, délégué diocésain de la Pastorale des migrants a rappelé au cours de la conférence de presse du 9 septembre 2015, que l’Église en Ille-et-Vilaine a engagé un processus d’accueil dès janvier 2015. Suite à l’initiative prise par l’association «Accueillir et Partager» sur la paroisse Saint-Augustin d’accueillir une famille irakienne, la décision avait été prise d’étendre ce type d’accueil à d’autres paroisses.

Proposition d’accueil a été faite à toutes les paroisses. Cette première étape était nécessaire pour repérer ce qui marche bien, les points les plus difficiles, ce qui peut être amélioré. A ce titre, les paroisses concernées se sont constituées en réseau pour pouvoir échanger, s’informer, s’entre-aider.

A partir de ce constat, la 2ème étape, prévue avant l’été, qui consistait a étendre l’appel à l’ensemble des paroisses du diocèse a été enclenchée. Il ne s’agit pas d’imposer mais de proposer, et chaque paroisse va être amenée à s’interroger sur ses capacités d’accueil. Monsieur Hallaire précise également que même si cette opération parait ciblée sur une communauté particulière, celle des chrétiens d’Irak, dans notre diocèse, il y a des actions qui concernent tout type de réfugiés.

A l’échelle de la paroisse, la mutualisation des compétences est optimisée

Les initiatives individuelles pouvant être très difficiles à mener à terme et pour ne pas diluer les bonnes intentions dans une initiative trop large, c’est l’échelle de la paroisse qui a été choisie pour développer les projets. L’échelle de la paroisse est une bonne échelle car il y a assez de personnes / ressources qui peuvent aider.

L’engagement est exigeant et doit aussi être considéré dans la durée et pas limité à une émotion passagère. « L’émotion est belle quand elle nous ouvre les bras et le cœur mais il faut qu’elle puisse se traduire en actes concrets et efficaces.

La mise en place de partenariats État / association / Église est incontournable

L’accueil et l’accompagnement de familles, à plus ou moins long terme, requièrent la mise en œuvre de moyens humains, matériels et financiers. Le partage d’expériences et de compétences de paroisses accueillantes est une source précieuse de renseignements pour les paroisses qui souhaitent se lancer.

L’Église catholique peut rassembler différentes associations locales pour pouvoir accompagner dans tous les domaines possibles ceux qui seraient hébergés par la collectivité publique. Cette responsabilité de fournir un toit correspond à un droit fondamental de l’Homme, en particulier lorsqu’il s’agit d’une famille avec enfants.

Une association pour coordonner la dynamique sur les 77 paroisses

En janvier 2016, l’association Diaconie brétillienne a été lancée par le diocèse de Rennes pour conseiller, accompagner et coordonner les initiatives d’accueil des migrants et réfugiés, venant de paroisses ou d’associations en lien avec l’Église.

> Découvrir l’association Diaconie brétillienne