Quand la cité corsaire accueille les jeunes engagés du Secours Catholique

Les 24 au 26 août 2018, le terrain de Keriadenn à Saint-Malo accueillait 700 jeunes  pour l’université d’été des jeunes du Secours catholique, Young Caritas. Après Paray-le-Monial, Marseille, Sainte Anne d’Auray, Besançon, Hautecombe et Arcachon, RCF y a posé ses valises.

Young Caritas: quand la cité corsaire accueille des jeunes engagés

L’Escale de l’été

Vendredi 24 août à 8h10
Durée émission : 5 min
Présentée par Anne Kerléo

Saint Malo, une ville qui domine la mer du haut de ses remparts, qui accueille de nombreux touristes chaque année, et qui donne une certaine vision de l’opulence, avec notamment ses très belles maisons en pierre, les malouinières. Pourtant, derrière, se cache aussi la pauvreté. Le Secours catholique compte une équipe de 80 personnes sur place. « La pauvreté n’est pas dans le centre, mais Saint Malo est une ville qui a une agglomération, qui a des communes autour d’elle, des communes plutôt rurales » explique Emmanuelle Hérin, déléguée diocésaine du Secours catholique d’Ille-et-Vilaine.

« On cherche de plus en plus à être dans une dynamique de territoires avec de nouveaux acteurs qui s’agrègent, pour essayer de faire changer des choses localement. Il y a des équipes locales, des équipes de projets, mais aussi des collectifs qui peuvent se monter. Les formes évoluent en partie. Cette diversité d’engagement est de plus en plus présente. Elle est souhaitée. Mais elle répond aussi aux désirs d’engagement de tous. La pédagogie du Secours catholique est une pédagogie d’ouverture et d’appel à la solidarité. Cela répond aux besoins de tous et c’est une grande joie pour nous de voir cette évolution » ajoute Laurent Seux, directeur France-Europe du Secours catholique – Caritas France.

Parmi les bénévoles du Secours catholique, figurent de nombreux jeunes. 700 sont présents à Saint Malo pour l’université d’été des Young Caritas. « Les jeunes s’engagent. Plusieurs milliers de jeunes sont engagé dans des réalités extrêmement variées. C’est important pour l’Eglise et pour la société. On vit de manière séparée aujourd’hui. Or l’ouverture, c’est de vivre ensemble » lance encore Laurent Seux.

Écologie intégrale, à chacun sa part

L’Escale de l’été

Vendredi 24 août à 19h30
Durée émission : 5 min
Présentée par Antoine Bellier

Qu’est-ce que l’écologie intégrale? Comment y prendre sa part? Eléments de réponse à l’occasion de l’université d’été des jeunes du Secours catholique sur le thème « I have a green dream ».

Pour les participants de cette table ronde, l’écologie intégrale, concept developpé par le pape François dans l’encyclique Laudato Si, est un outil utile pour penser l’avenir. Pour Martin Kopp, « intégral signifie entier et plein, c’est-à-dire que c’est une approche de la question écologique qui n’ampute pas l’écologie de certaines choses: souvent on parle de l’environnement comme étant ce qui est extérieur à nous, ce qui est le cadre, dont on ne fait pas partie. L’écologie intégrale, elle, dit que nous, les êtres humains, faisons partie de la nature, dans les différentes dimensions de notre existence, humaines et sociale ».

Pour Gonzague Le Bigot, l’écologie intégrale consiste à prendre soin des relations : « la relation à soi-même, la relation à l’autre, la relation à l’ennvironnement et la relation à l’autre ». Ce quadriptyque a été mis en avant et proposé aux jeunes participants de l’université d’été Young Caritas.

Emilie Johann, à l’image des organisateurs de l’université Young Caritas, a à coeur de voir dans la crise actuelle pas seulement l’annonce d’une catastrophe mais aussi une formidable opportunité de s’unir pour inventer et agir: « on n’a pas le choix et en même temps c’est le moment pour trouver des solutions. On peut essayer de choisir une sobriété choisie, heureuse, une simplicité de laquelle on est acteur, plutôt que d’attendre le moment de la catastrophe. Il y a une urgence mais ce rassemblement de 700 jeunes aujourd’hui, c’est aussi ce moment où on peut travailler ensemble à essayer de construire des alternatives qui soient vraiment intégrales c’est-à-dire qui combient la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ici en France et dans le monde et qui soient dans les limites planétaires pour qu’on ne vive plus à crédit ».