Synode : l’Eglise s’est montrée à l’écoute des familles

Hier, le synode sur la famille a pris fin. Pour les observateurs, au cours de ces trois semaines l’Église a fait preuve d’une grande qualité d’écoute. Stéphanie Gallet a rassemblé des témoins de premier plan pour en tirer un premier bilan.

A Rome le synode sur la famille a donc refermé ses portes hier, dimanche 25 octobre. Après trois semaines de travail intensif les pères synodaux ont adopté l’ensemble des articles du document final. Un texte forcément consensuel qui ne fait pas la révolution dans l’Eglise mais réussi à transcrire l’esprit de miséricorde qui s’est dégagé de ce synode. Avec presque une ouverture pour les divorcés-remariés.

Changement de style donc: l’esprit avant la lettre, les hommes avant la doctrine, a rappelé le pape. Ainsi que la volonté de mieux accompagner toutes les familles, même celles qui ne sont pas en règle avec la doctrine de l’Eglise. Pourtant, et c’était inéluctable, certains risquent d’être déçus.

Quel bilan faire de ce synode? Pour beaucoup tout commence aujourd’hui. L’Eglise peut-elle faire évoluer sa doctrine familiale? Que va-t-il se passer maintenant? Comment faire vivre cet esprit de miséricorde au sein de l’Eglise?

Les invités :

• Jean-Louis de la Vaissière , journaliste, correspondant à Rome pour l’AFP
• Mgr Philippe Bordeyne , théologien moraliste, recteur de l’Institut catholique de Paris, invité en tant qu’expert au synode sur la famille
• Sébastien Maillard , journaliste, correspondant à Rome pour le quotidien La Croix
• Mgr Olivier Ribadeau-Dumas , porte-parle de la Conférence des évêques de France