Le Temps ordinaire

Le dimanche demeure ainsi la fête principale de notre liturgie. La Constitution sur la Liturgie du Concile Vatican II affirme qu’il est :
« le jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique. »

Sacrosanctum Concilium, n°106

En dehors des temps possédant leur caractère propre, il reste dans le cycle de l’année 33 ou 34 semaines où l’on ne célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa plénitude, particulièrement le dimanche. Cette période est appelée temps ordinaire.

Le temps per annum commence le lundi qui suit le dimanche tombant après le 6 janvier, et se poursuit jusqu’au mardi avant le Carême inclusivement ; il commence de nouveau le lundi après le dimanche de Pentecôte et s’achève avant les premières vêpres du premier dimanche de l’Avent.

Normes universelles de l’Année liturgique et du calendrier n° 43-44