Semaine 2 – Agir pour la sauvegarde de la planète : un chemin qui rend heureux

En cette 2ème semaine de carême, pour continuer notre parcours Soyons des artisans de la conversion écologique, voici la conviction que nous vous proposons de partager : « On a tout à gagner à faire quelque chose ! ».

Tout d’abord, on sera plus en accord et en paix avec nous-mêmes et avec notre conscience.

Mais surtout, comme le disait ce jeune qui a pris l’habitude de se rendre au travail à vélo et en train : « ça nous rend plus heureux ! ».

On pense souvent que prendre en compte les exigences écologiques, c’est se priver de tout, renoncer à tout, aller vers un monde triste. Mais c’est tout le contraire ! C’est aller vers plus d’intensité de vie, plus de simplicité et d’authenticité, plus de liens. Le pape François, au n° 223 de l’encyclique Laudato Si’, nous l’explique ainsi :

 « La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire ; car, en réalité ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas, et qui font l’expérience de ce qu’est valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples. »

A l’inverse, se réfugier dans la consommation, les loisirs prémâchés, l’accumulation de biens, apporte du plaisir à court terme mais, au fond, ce n’est pas satisfaisant. Soumis à des addictions, on cherche toujours plus, sans trouver la vraie joie et la paix intérieure.

Même s’il n’y avait pas cette pressente nécessité d’agir pour la planète et ses habitants, on aurait quand même intérêt à opérer ce changement qui apporte plus de « bien être » et de « bien vivre », qui recrée du lien social local etc. Il ne s’agit pas d’aller vers un monde résigné, sans plaisir. C’est tout le contraire : mieux goûter chaque chose que nous offre la vie, faire l’expérience, en définitive, que « moins est plus » comme nous l’enseigne le pape François (LS 222), aller vers un bonheur authentique. Une perspective qui donne envie, non ?

La semaine prochaine, nous développerons une autre idée qui nous semble également d’une grande importance : il faut placer notre objectif à sa juste hauteur.

Retrouvez ici l’article de la 1ère semaine : Se laisser toucher par ce qui se passe dans notre « maison commune ».