Saison de la création 2020

Du 1er septembre, « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création », au 4 octobre 2020, fête de Saint François d’Assise, les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la création. La coordination internationale œcuménique propose comme thème, cette année : le Jubilé pour la terre.

Prise de conscience pendant le confinement

Le jubilé est un temps de libération, de remises des dettes et de repos pour la terre. Il nous vient de l’Ancien Testament, et plus particulièrement du livre du Lévitique (chapitre 25).

Durant le confinement lié à la pandémie on a pu observer un “soulagement” de la terre (moins de pollution dans les villes, …), le retour d’espèces sauvages sur les côtes, dans les rues, dans nos jardins….

A côté des souffrances qui ont éprouvé beaucoup de personnes, nombreuses sont celles aussi qui ont constaté un “soulagement” dans leurs vies personnelles, moins submergées par les activités multiples, plus en relation avec leurs proches et avec la nature.

Un temps favorable pour une conversion écologique

Ne faudrait-il pas instaurer de tels temps de repos sans y être contraints par des catastrophes ? D’autant que ce temps peut permettre aussi un changement de modèle, une conversion écologique, plus attentif à la terre et aux pauvres.

Le comité international d’organisation de la Saison de la création et Eglise verte nous proposent de nombreuses pistes pour nous émerveiller, réfléchir, célébrer, agir.

Des idées pour célébrer la Saison de la création

  • célébration en plein air, dans un espace nature ou agricole.
    Un guide de célébration disponible sur egliseverte.org, un répertoire de chants sur rennes.catholique.fr/ecologieetfoi, onglet Célébrer.
  • marche méditative ou pèlerinage sur le thème de la création.
  • actions citoyennes en faveur de l’environnement (nettoyage d’espaces naturels, de cours d’eau, plantation d’arbres…). A noter spécialement la « Journée internationale du nettoyage des rivages » le 21 septembre.
  • temps conviviaux respectueux de la planète (modes de déplacement doux, vaisselle réutilisable…)
  • engagements personnels pour la sauvegarde de la maison commune : modes de vie plus sobres, choix alimentaires, formation, plaidoyers, placements financiers décarbonés et en faveur d’une économie plus humaine, locale et durable.

Ce ne sont là bien sûr que quelques propositions parmi toutes les initiatives qu’on pourra trouver dans les documents cités et qu’on pourra imaginer dans nos communautés. « Il y a tant de choses que l’on peut faire ! » nous dit l’encyclique Laudato Si’ (n° 180)