L’intelligence collective et l’éducation populaire au CMR35

Le CMR35 a proposé deux rencontres sur le thème de l’éducation populaire et de l’intelligence collective, le 21 mai à Montauban de Bretagne puis le 5 novembre 17 à Mordelles.

Qu’est ce que l’éducation populaire ?

C’est l’un des fondements du mouvement CMR avec la foi en Jésus et la relation à la ruralité. En France, les associations sont reconnues par l’Etat pour s’afficher avec le concept d’éducation populaire : c’est le cas du CMR.

L’éducation populaire peut être définie comme le fait d’expérimenter des outils pour voir comment ensemble, nous pouvons agir là où nous vivons. L’éducation populaire s’adresse à tous : la parole de chacun est prise en considération.

Et l’intelligence collective ?

«  C’est une capacité à développer des liens entre plusieurs personnes pour créer quelque chose de nouveau. Quelque chose de nouveau, répondant à un besoin de changement qui mobilise ces personnes.

Des liens entre éducation populaire et intelligence collective ?

Dans les années 1960, l’éducation populaire consistait à permettre aux gens de s’exprimer. Dans les années 1990, on a commencé à parler d’intelligence collective qui donne des moyens pour agir. Actuellement, la notion qui se développe au niveau européen, est celle «  d’empowerment » : le pouvoir d’agir.

Pourquoi aborder ces notions dans un mouvement d’Eglise ?

L’une des ambitions du CMR est de prendre part aux débats ayant trait à la ruralité, et d’inciter ses membres à s’engager dans les instances de prises de décision afin de donner le point de vue de chrétiens sur le développement et l’avenir des territoires sur lesquels ils vivent.

Connaitre les concepts et outils utilisés au sein des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour le CMR. A titre d’exemple, la démocratie participative en est un. Et pour cela, une cinquantaine d’outils sont utilisés : les post il, les Word- cafés, le jeu de la rivière flottante, le débat mouvant, les murs  d’expression, le théâtre forum, la prise de décision par consentement mutuel, etc.

Au cours des rencontres, nous avons plus particulièrement découvert l’exemple de la réflexion menée au sein d’un Conseil du développement sur l’évolution des centres bourgs dans le pays de Brocéliande.

Des rencontres fédérales, pour quoi faire ?

Ces journées donnent de la joie et du dynamisme pour repartir, ensuite, chacun dans nos équipes et nos engagements dans la société. On réfléchit autour d’un thème, on partage le repas, on échange sur l’Evangile et on célèbre l’Eucharistie.

Contacts :CMR35 02.99.14.35.52 cmr35@wanadoo.fr