Lettre de la paroisse Saint Eloi du Garun pour le 26 juillet 2020

Bonjour à vous,

Vous trouverez ci-joint la feuille paroissiale pour ce WE :

30 – Feuille paroissiale – 26 juillet 2020 – 17ème dimanche du Temps ordinaire

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Pour accompagner la feuille paroissiale de ce dimanche 26 juillet 2020, voici quelques articles qui font écho à l’actualité dans notre pays.

Nous sommes au cœur de l’été mais la vie ne s’arrête pas complètement pour autant.

Où en sommes-nous avec le Covid19 ? Entre peur et espoir, ou inconscience ? Voyez ce qu’en dit Guillaume Goubert.

 

La Croix 23 juillet 2020

 

Éditorial

Vivre avec

Guillaume Goubert

Dire que nous y avons cru ! Qu’il suffirait de quelques semaines de confinement pour retrouver ensuite le cours habituel de nos existences… En réalité, au seuil du déconfinement, le plus difficile restait à faire. C’est-à-dire apprendre à vivre dans un entre-deux où la menace du Covid-19 reste durablement présente. Et donc continuer à pratiquer les gestes barrières, porter un masque, garder la bonne distance, consommer à répétition du gel hydroalcoolique. Dans ce monde-là, se serrer la main est un geste d’une telle audace que l’on se sent un peu coupable de s’y livrer.

De fait, il ne faut pas plaisanter avec ces sujets. Il suffit de regarder ce qui se passe aux États-Unis pour le comprendre. Après avoir minimisé les risques et les difficultés pendant des mois, Donald Trump a opéré mardi un virage complet, en recommandant le port du masque et en annonçant que la situation allait s’aggraver dans les prochaines semaines. La faute à un déconfinement prématuré et mal organisé. C’est exactement ce qu’il faut éviter en Europe. Le coût en serait insupportable, tant dans la vie économique que dans la vie sociale.

Cependant, nous avons beaucoup appris au cours de ces derniers mois, ce qui nous permet de ne pas vivre dans la peur. Les chaînes de contagion sont beaucoup mieux surveillées qu’au début de l’épidémie, ce qui devrait éviter la catastrophe d’un reconfinement total. Les équipes hospitalières savent aussi mieux soigner les malades, ce qui évite des décès et diminue aussi le nombre des personnes placées en réanimation pour y subir des traitements lourds. Bref, nous ne sommes plus dans la période d’extrême urgence, voire de panique, traversée au début du printemps. L’insouciance n’est pas de mise, la prudence s’impose. Mais il est possible de vivre, tout simplement.

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Le nouveau gouvernement relance le débat à l’Assemblée Nationale en vue de la révision des lois de bioéthique, en particulier la PMA pour toutes les femmes.

Voyez ce qu’en disent Mgr Aupetit, archevêque de Paris et Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes.

 

L’archevêque de Paris s’indigne

du retour accéléré de la PMA à l’Assemblée

en juillet

Les faits 

Alors que l’étude du projet de loi de bioéthique a repris en seconde lecture lundi 29 juin à l’Assemblée nationale, Mgr Michel Aupetit publie une tribune dans « Le Figaro » pour dénoncer l’empressement des parlementaires.

La Croix, Héloïse de Neuville,  le 30 juin 2020

L’archevêque de Paris s’indigne du retour accéléré de la PMA à l’Assemblée

C’est un réquisitoire auquel s’est livré l’archevêque de Paris dans un texte publié dans Le Figaro, ce mardi 30 juin. Mgr Michel Aupetit s’indigne de l’empressement des parlementaires à vouloir reprendre « sans vergogne, alors que notre pays vient de traverser une crise sanitaire qui l’a mis à genoux », les travaux du projet de révision des lois de bioéthique, actuellement en deuxième lecture à l’Assemblée.

Ce projet de loi dont l’étude a été suspendue, coronavirus oblige, contient notamment une disposition d’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. La technique est pour l’instant réservée aux couples pathologiquement infertiles.

« Les députés ne peuvent pas faire comme si rien ne s’était passé »

« Alors que la plupart des réformes importantes sont à reporter ou à revisiter, il n’y aurait pas d’autres urgences aujourd’hui que de faire passer en force et dans la discrétion du mois de juillet cet ensemble de lois qui touche à l’essence même de notre humanité », s’exaspère l’archevêque de Paris.

Pour Mgr Michel Aupetit, c’est le contexte même dans lequel s’inscrit le calendrier parlementaire qui est choquant. Alors que, selon lui, la pandémie « nous a rappelé notre commune vulnérabilité, la nécessité de revenir à une certaine sobriété, la richesse en même temps que la fragilité des relations familiales », l’archevêque observe dans la reprise accélérée des travaux parlementaires, une forme d’aveuglement devant les leçons à tirer de la crise sanitaire. « Ceux qui nous représentent ne peuvent pas faire comme si rien ne s’était passé », se désole-t-il.

Relevant que « la culture de mort qui plane sur notre pays a été amplifiée par la peur de mourir occasionnée par la pandémie », il s’indigne que la première urgence puisse donc être de s’engager « tête baissée dans le bouleversement des relations généalogiques qui structurent la personne ».

« La société de consommation » en cause

D’autant que selon l’archevêque, la dignité humaine a déjà été bien entamée pendant la crise sanitaire. « Nous sommes fiers de nos soignants, mais sans doute moins de la manière dont nous avons traité beaucoup de personnes âgées », note-t-il, rappelant aussi que les conditions d’accès à l’IVG médicamenteuse ont également été assouplies pendant le confinement.

Alors qu’un grand nombre d’observateurs ont lu dans cette pandémie une alerte sur nos modes de vies qui épuisent jusqu’à leurs limites les ressources naturelles, l’archevêque s’étonne qu’on puisse aujourd’hui appliquer ce qu’il considère être le même logiciel, à la procréation. « C’est bien la société de consommation qui pousse encore et toujours le désir des adultes sans aucune considération des conséquences sur les générations futures. Jusqu’à leur faire violence. N’y a-t-il pas violence, en effet, lorsque l’on prive délibérément un enfant d’un père, lorsque l’on organise des avortements sélectifs en cas de grossesse multiples, lorsque l’enfant découvre que l’embryon qu’il a été aurait tout aussi bien pu terminer sous le microscope d’un chercheur ou dans une décharge après un temps plus ou moins long de congélation ? », interpelle l’archevêque de Paris.

En février, les sénateurs avaient adopté le projet de loi à dix voix près, validant l’extension de la PMA mais après avoir profondément modifié le texte adopté en première lecture par l’Assemblée nationale. Une fois le projet de loi adopté en deuxième lecture par l’Assemblée, il poursuivra son chemin au Sénat. Le calendrier de sa programmation à la chambre haute reste incertain, tant l’automne sera chargé au Palais du Luxembourg, après des élections sénatoriales organisées en septembre, puis un examen des projets de lois budgétaires.

 

Tribune de Mgr Pierre d’Ornellas

« La bioéthique du monde d’après »

Quel monde édifions-nous ? Quelle solidarité voulons-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Les crises sociales et les alertes écologiques traduisent une réelle inquiétude, tandis que la pandémie du COVID-19 a révélé notre fragilité humaine et économique. La loi de bioéthique va-t-elle augmenter le désarroi ?

Nous changeons d’époque. Il nous faut penser un nouveau progrès. Il ne se réalisera pas sans une vision commune de notre humanité et de son indispensable « fraternité ». Celle-ci exige des remises en question qui nous préservent de la toute-puissance de nos désirs et qui réajustent nos droits et nos devoirs les uns vis-à-vis des autres.

Si nos inquiétudes pour demain se cristallisent dans la crise écologique, nous assistons heureusement à une salutaire prise de conscience en vue de la préservation de la planète, notre maison commune. Il est désormais impossible de rester dans le monde ancien en ne considérant que les solutions techniques, ce qui aurait un effet dévastateur. Les consensus écologiques dessinent un autre progrès pour un monde nouveau, celui de la sobriété heureuse et du partage solidaire.

La bioéthique ne saurait rester étrangère à cette transition. Aujourd’hui, elle est tentée de valider les succès technologiques et le court-terme des profits du marché. Le projet de loi, dans son actuel mouture, semble s’y enfermer sans avoir conscience que l’être humain en est blessé. Certains plaident faussement qu’ainsi va le sens de l’histoire, ce que contredit le virage écologique qui s’impose à nous ! Ils s’affirment progressistes en ayant une vision étroite du progrès, qui ne considère pas vraiment la santé publique comme bien commun et qui exclut le respect dû à l’être humain le plus fragile !

La bioéthique aussi a besoin d’une salutaire prise de conscience ! Elle doit entendre ces alertes, dont certaines sont devenues plus vives en raison de la pandémie :

  • Face aux défis liés au vieillissement de concitoyens de plus en plus nombreux, quelle nouvelle et juste solidarité allons-nous édifier en faveur de nos aînés ?
  • Face à une conception gestionnaire des soins selon laquelle un « patient » devient parfois un « client », comment promouvoir une médecine plus humaine pour tous, soutenue par une politique de santé davantage reconnaissante envers les soignants ?
  • Face à la volonté de tout maîtriser par les techniques biomédicales, comment discerner en raison les vrais enjeux? Car les menaces sont réelles: marché des tests génétiques, robotisation et intelligence artificielle sans contrôle suffisant, expérimentation sur des embryons chimères, sélection accrue des enfants à naître, filiation sans paternité, maternité sans gestation, marchandisation de la procréation.

Plus que jamais, une vision audacieuse est nécessaire : grâce au « dialogue », qui est plus qu’un simple débat, développons une compréhension unifiée de la personne humaine en ses dimensions corporelle, psychique, sociale et spirituelle. Le corps n’est pas un matériau manipulable selon tout désir. Les liens humains fondamentaux ne sont pas configurables à volonté, fût-ce celle d’une majorité parlementaire.

Par sa filiation, chacun entre dans l’histoire d’autant plus serein qu’il aura été pleinement respecté dans sa dignité et dans ses droits fondamentaux, dès sa conception. Comment affirmer de façon péremptoire que priver délibérément un enfant d’un père n’est pas un mal pour l’enfant et respecte ses droits ? N’est-ce pas jouer avec le feu que de lui imposer légalement un double lien maternel qui serait biologique avec une femme et gestationnel avec une autre ?

De sa dignité découle la « gratuité » avec laquelle tout être humain, avec ses vulnérabilités et ses limites, est accueilli en raison de sa valeur sans prix. L’éthique ainsi fondée est capable de discerner les violences exercées sur lui et de s’y opposer. Elle résiste à la séduction des techniques nous entraînant dans les dérives de l’eugénisme.

« Fraternité » et « gratuité » permettent d’édifier la société inclusive désirée par tous : accueillir les différences et les fragilités, non comme des problèmes à éradiquer mais comme des sources d’humanité plus grande.

Voilà le chemin d’un progrès véritable et plus juste, qui conduit à ce monde nouveau ! Répondre au défi écologique, c’est inséparablement élaborer une autre bioéthique que celle de l’actuel projet de loi. Ne manquons pas ce rendez-vous grave et plein d’espérance. Sans une conscience renouvelée de l’éthique, le plus fragile sera soumis à la loi du plus fort, et le progrès escompté deviendra régression. Il en va du sens de l’histoire et de notre responsabilité collective !

 

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Responsable du Groupe Bioéthique de la CEF
Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
Père Brice de Malherbe, Département éthique biomédicale, Collège des Bernardins
Père Bruno Saintôt, Département éthique biomédicale, Centre Sèvres

Le 20 juillet 2020

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Femmes dans l’Église,

la « méthode Soupa » en question

Sept femmes ont décidé, mercredi 22 juillet, de candidater publiquement à diverses fonctions dans l’Église liées à l’ordination. La méthode employée est volontairement « transgressive », loin de la « politique des petits pas » prônée par celles qui réclament depuis longtemps des changements.

·         Héloïse de Neuville et Xavier Le Normand,  La Croix, le 22 juillet 2020

Femmes dans l’Église, la « méthode Soupa » en question

Autour de la théologienne Anne Soupa (en gilet rose), des femmes du collectif «Toutes apôtres»
qui ont déposé leur dossier à la nonciature apostolique de Paris, le 22 juillet.

« Nous sommes contraintes à la transgression. » La formule définitive est d’Anne Soupa, cette théologienne qui a fait acte de candidature le 25 mai pour être désignée archevêque de Lyon. À sa suite, sept autres femmes ont déposé leur dossier mercredi 22 juillet à la nonciature apostolique pour postuler à des positions soumises à l’ordination dans l’Église, et donc à ce titre inaccessibles aux femmes. Un geste symboliquement fort, dont ces femmes, aux sensibilités diverses, assument la dimension « coup de pied dans la fourmilière ».

Si certaines de ces candidates militent activement pour le sacerdoce féminin, d’autres en revanche voient leur candidature comme un moyen d’accélérer le rythme des débats sur la place et la considération à accorder aux femmes dans l’Église. « Dans l’histoire, les femmes ont toujours acquis leurs places en demandant, dans un premier temps, un alignement sur le droit des hommes. C’est ensuite qu’elles ont pu inventer leur propre schéma. Ça ne veut pas dire qu’à terme, nous voulons rigoureusement exercer les mêmes charges que les hommes », fait valoir Anne Soupa.

« J’ai conscience de ne pas être la plus légitime, mais je me lance aussi pour toutes celles qui m’ont confié qu’elles auraient trop à perdre à oser », explique ainsi Marie-Automne Thepot, « candidate » au diaconat. « On nous dit qu’il ne faut pas cléricaliser les femmes, mais c’est un argument d’une rouerie extrême, s’emporte Anne Soupa. En attendant on fait quoi, pour les femmes mises au placard de l’Église, reléguées au rôle de suppléantes à vie ? »

 

« Donnez-nous les moyens de nous exprimer ! »

« Anne Soupa sait bien que transformer des femmes en prêtres n’est pas la bonne réponse, mais ça permet d’ouvrir la discussion, analyse le père François Euvé. La place des femmes dans l’Église ne peut pas être traitée comme une question marginale et il faut bien des gens qui mettent les pieds dans le plat, même si dans un premier temps, cela peut susciter une irritation compréhensible. »

En tout cas, cette méthode interroge, y compris chez ceux qui voudraient voir les lignes bouger. « Je ne me reconnais pas totalement dans la démarche mais je la salue », affirme par exemple Adrienne de Barmon, laïque impliquée dans l’Église dans l’ouest de la France. « Mais après des années d’engagement, je ne suis pas sûre que l’Église nous propose beaucoup d’autres moyens d’entrer en dialogue », poursuit cette mère de sept enfants qui souligne que « le côté trop provocateur peut être contre-productif ». Et de s’adresser à l’institution : « Donnez-nous les moyens de nous exprimer autrement ! »

La réflexion est semblable chez Brigitte Jeanjean, responsable nationale de Communauté de vie chrétienne (CVX). « Je ne suis absolument pas opposée à cette initiative, mais je ne sais pas si c’est la meilleure façon de se faire entendre », considère-t-elle. Quant à l’idée l’an dernier de catholiques allemandes de « faire la grève de la paroisse » pour attirer l’attention sur leurs revendications, elle estime qu’« il y a d’autres façons d’obtenir gain de cause que d’aller à l’affrontement. » La responsable de CVX préconise plutôt d’agir pour une « représentation réelle » des laïcs – et donc des femmes, de la base au sommet, « selon une pyramide inversée. »

Changer les choses de l’intérieur

C’est la voie suivie par Marianne Pohl-Henzen, qui deviendra déléguée épiscopale pour la partie germanophone du canton de Fribourg (Suisse) au 1er août. « En tant que femme, j’ai choisi de rester dans l’Église et d’essayer de changer les choses de l’intérieur, expliquait-elle au moment de la candidature d’Anne Soupa à l’évêché de Lyon. Il faut être persévérante et il y aura du changement, petit à petit, avec des étapes intermédiaires. » Elle avait toutefois trouvé l’initiative d’Anne Soupa « sympathique », car elle « bouscule la hiérarchie ».

D’autres sont en revanche en franc désaccord avec ces candidatures. « Il faut avoir plus de goût pour la polémique que pour la vérité, et somme toute peu de culture chrétienne », assénait par exemple Sandra Bureau, vierge consacrée du diocèse de Lyon, dans une tribune publiée par Le Figaro après la candidature d’Anne Soupa. De plus, écrivait-elle, de nombreuses femmes sont appelées dans les diocèses à exercer des responsabilités qui exigent « non seulement des compétences techniques (…) mais aussi une vie dans l’Esprit qui est loin d’en faire des collaborateurs de seconde zone ». Le coup d’éclat médiatique du collectif « Toutes apôtres » ne devrait pas manquer, en tout cas, de relancer le débat, sur la forme comme sur le fond.

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« S’arrêter à la forme serait un prétexte pour ne pas réfléchir »

Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers

« Dans l’Église catholique comme ailleurs, les changements se font sous la pression d’événements, voire de personnes…

On peut s’arrêter sur l’aspect transgressif de ces sept candidatures, critiquer leur geste et leurs profils pour ne pas se poser les questions. Mais ce serait mesquin de s’arrêter à cela et refuser de réfléchir plus profondément. Le pape François insiste sur la synodalité, et cela doit nous inciter à réfléchir à l’échelle locale. Car si on attend pour ce sujet une décision qui soit universelle, elle ne se fera pas. »

Recueilli par Xavier Le Normand

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Je vous souhaite un bon dimanche.

Jean-Yves

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