La préparation pénitentielle

À cet instant nous sommes invités à nous mettre en présence de la Croix du Seigneur comme « Sauveur » ; nous reconnaissons que nous avons besoin d’être sauvés.

Nous disposons de 4 mises en œuvre possibles :

1ère forme : on récite « Je confesse à Dieu », puis on récite ou l’on chante la litanie « Kyrie eleison » ou sa version française « Seigneur, prends pitié » sans développement.

2e forme : le Missel propose deux versets dialogués, dits ou chantés « Seigneur, accorde-nous ton pardon … ». Puis, on récite ou l’on chante la litanie « Kyrie eleison » ou sa version française « Seigneur, prends pitié » sans développement.

3e forme : on peut développer les motifs de l’invocation qui s’adressent au Christ, (ex. : « Seigneur Jésus, envoyé par le Père … »)

4e forme : l’aspersion de l’eau bénite, durant laquelle on chante un chant approprié (ex. : « J’ai vu l’eau vive » ou « J’ai vu des fleuves d’eau vive »)

Le Kyrie eleison est « un chant par lequel les fidèles acclament le Seigneur et implorent sa miséricorde » (PGMR)

Pistes de réflexion :

Pouvons-nous chercher une attitude corporelle qui puisse nous aider à nous tenir en présence du Seigneur en nous tournant vers la Croix ou l’abside par exemple ?

« Oui, mais je ne peux me passer du micro ! » N’ayez pas peur, tentez d’abandonner momentanément le micro à ce moment-là en faisant confiance à l’acoustique et à l’introduction de l’organiste … vous serez surpris.

On peut aussi – de temps en temps – s’abstenir de chanter la préparation pénitentielle ; un temps de silence ou un dialogue parlé mettrait en valeur le contraste occasionné par l’hymne du Gloria qui suit immédiatement.

Là où l’on dispose d’une chorale, la préparation pénitentielle peut être l’occasion d’écouter exceptionnellement un Kyrie polyphonique ou d’alterner la litanie en deux chœurs : assemblée à l’unisson et chorale en polyphonie.

Le kyriale grégorien peut également être employé ici à condition d’éviter les Kyrie très vocalisants. Dans ce cas on privilégiera les Kyrie XVI et XVIII.