Recevoir le Pardon de Dieu dans la situation exceptionnelle de pandémie du coronavirus

Dans ce contexte particulier, l’Église propose tout de même de vivre un chemin de contrition parfaite et de demande de pardon à Dieu

En ce temps de Carême et de confinement où « nous sommes empêchés de recevoir l’absolution sacramentelle », Mgr Pierre d’Ornellas, et son auxiliaire Mgr Alexandre Joly, proposent une démarche de pardon à vivre chez soi.

Le carême est toujours centré sur le retour à Dieu, sur la conversion du cœur. Cette année, en raison de la mise en place du confinement pour limiter la propagation du COVID-19, il n’est quasiment pas possible de rencontrer un prêtre pour vivre le sacrement de la réconciliation (1). Comment faire la paix avec le Seigneur, comment recevoir la grâce de son pardon ?

Alors que nous sommes empêchés de recevoir l’absolution sacramentelle, l’Église propose de vivre un chemin de contrition parfaite et de demande de pardon à Dieu, avec « la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle », afin de recevoir effectivement le pardon de ses péchés (2). Avec l’aide du service de Pastorale Liturgique et Sacramentelle, nous vous proposons cette démarche spirituelle pour parvenir à la contrition du coeur et demander le pardon ; la contrition parfaite permet d’obtenir le pardon de Dieu. à Rennes, le samedi 28 mars 2020

+ Pierre d’Ornellas
archevêque de Rennes
+ Alexandre Joly
évêque auxiliaire de Rennes

  1. Dans la situation actuelle de pandémie, les confessions doivent se faire dans des lieux aérés qui permettent au moins un mètre de distance, non pas dans le confessionnal, le prêtre et le pénitent ne se tenant pas face à face, tout en veillant à garder la discrétion liée au secret de confession.
  2. « Là où les fidèles individuels se trouvent dans l’impossibilité douloureuse de recevoir l’absolution sacramentelle, il faut rappeler que la contrition parfaite, venue de l’amour de Dieu, bien-aimé par-dessus tout, exprimée par une sincère demande de pardon (ce que le pénitent est actuellement capable d’exprimer) et accompagné de votum confessionis, c’est-à-dire par la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle, obtient le pardon des péchés, même mortels (cf. CCC, n ° 1452) » (Décret du Pénitencier apostolique sur le sacrement de la réconciliation dans la situation actuelle de pandémie, 20 mars 2020).