Sur KTO, Mgr d’Ornellas présente quelques belles réalités du diocèse

Mgr Pierre d’Ornellas était lundi 14 septembre 2020 l’invité de l’émission « La vie des diocèses » sur KTO. L’occasion de montrer quelques belles réalités du diocèse de Rennes !

Après un reportage réalisé cet été au camp Ad’eau de la Pastorale des jeunes du diocèse, Mgr Pierre d’Ornellas a pu expliquer ce que les jeunes vivent lors de ces propositions qui concilient « joie et foi ». Il y a alors « la découverte de quelqu’un qui est la source de la joie, la découverte de Dieu. » « Je pense que des jeunes, dès qu’ils font l’expérience du silence, sont attirés. » « C’est un vrai lieu d’éducation et d’évangélisation, ensembles », jeunes et animateurs.

Il évoque ensuite le dynamisme du projet éducatif et pastoral de l’Enseignement catholique dans notre diocèse. L’Archevêque de Rennes raconte sa récente visite au chef d’établissement du collège d’Argentré du Plessis. « Je suis frappé de voir comment des jeunes découvrent la foi », qui demandent par exemple le Baptême, grâce à ce projet « d’éducation intégral » avec « le grand éducateur » qu’est le Christ. Une clef pour Mgr d’Ornellas : « la contamination de la bienveillance » au sein des équipes éducatives !

Mgr d’Ornellas partage ensuite son « admiration » devant l’appel au sacerdoce des séminaristes, issus de parcours si différents. « Bien sûr, des vocations naissent dans des familles chrétiennes », mais « l’insistance de Dieu fait sortir (d’autres) de leur vie professionnelle pour trouver autre chose ».

Un reportage avec le père Roger Blot permet à l’Archevêque de parler du rôle du patrimoine religieux et des petites églises rurales, pour permettre à certains la rencontre avec la foi. Il valide l’intuition du responsable diocésain du patrimoine religieux d’intégrer ces lieux dans des chemins de pèlerinage. Actuellement, « renouer avec la nature par la marche » permet « qu’au cœur de cette marche on rencontre quelqu’un qui nous parle : une femme… une église ! », grâce à « la beauté, le silence, la paix » d’un lieu.

En clôture d’émission, l’Archevêque de Rennes réponds à la question d’un étudiant en psychologie de Rennes sur la bioéthique. Il confie que cette question « demande beaucoup de travail » car les sujets sont complexes, généralement empreints de souffrance et encombré par la prédominance de l’aspect technique. « Aujourd’hui la dérive des techniques est tel qu’on peut dire que la bioéthique à la française est morte. La bioéthique à la française c’était le respect de la dignité humaine. Qu’une loi civile puisse décider qu’un enfant n’a pas le droit d’avoir un père, pour moi et pour tous les français, c’est inacceptable. »