La joie des Rameaux expliquée aux enfants

L’évangile lu à la messe le dimanche des Rameaux raconte l’arrivée de Jésus à Jérusalem sur le dos  d’un petit âne sous les pas duquel les habitants font un chemin de feuillages. Un récit plein de symboles.

Une coutume ancienne

Le dimanche qui précède la fête de Pâques, les catholiques ont pour tradition de venir à l’église avec des branchages qui sont bénis juste avant la messe.

Le prêtre lit le texte de l’Évangile qui rappelle l’entrée de Jésus à Jérusalem. Il raconte que Jésus est arrivé sur le dos d’un petit âne. Les habitants de Jérusalem ont cueilli des feuillages, qu’ils ont mis par terre, avec leurs vêtements, pour lui faire un chemin sans poussière.

Pourquoi un âne ?

C’est Jésus qui l’a voulu. Il a demandé à ses amis d’aller chercher l’animal dans un village des environs. Jésus n’arrive pas sur un cheval puissant, car il veut montrer sa simplicité. Et il veut rappeler à tous un épisode ancien de l’histoire du peuple d’Israël, lorsque le roi Salomon avait inauguré son règne juché sur une mule.

Hosanna

Ceux qui accompagnent Jésus sur son âne se mettent à crier : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux ! » C’est une façon de dire que Jésus est le Messie, le successeur du roi David qui a vécu 1 000 ans plus tôt, celui qui vient sauver le peuple d’Israël. Car en hébreu, Hosanna veut dire : « Sauve donc ! » Et pourtant, quelques jours plus tard, Jésus sera exécuté comme un bandit.

Le Rameau, signe de Dieu à la maison        

Après la messe, les croyants emportent les branchages. Ils s’en servent pour décorer une croix. Un an plus tard, les rameaux sont desséchés. On peut les apporter à l’église pour qu’ils soient brûlés et qu’ils servent à la messe du mercredi des Cendres, au début du carême.

 

 

Article écrit par Jean Mercier