Rose-Marie Pabel, allemande, était vice-postulatrice de la cause de béatification de Marcel Callo

Rose-Marie Pabel en 2017 à Rennes

Rose-Marie Pabel revient souvent en Ille-et-Vilaine sur les pas de Marcel Callo. Elle fut, avec le Cardinal Gouyon alors archevêque de Rennes, la vice-postulatrice de la cause de béatification, pour l’Allemagne. En 2005, elle témoignait pour la rebue Église en Ille-et-Vilaine.

Rose-Marie Pabel (debout) avec des amis français en septembre 2016

EIV : Pourquoi vous êtes vous intéressé à Marcel Callo ?

Rose-Marie Pabel : C’est parti d’une rencontre : j’ai rencontré il y a 50 ans maintenant un prêtre allemand qui venait de traduire la biographie de Marcel Callo. Il avait le désir de le voir un jour béatifié. Suite à cette rencontre, je me suis associée aux démarches qui ont été prises en Allemagne pour une éventuelle béatification de Marcel Callo, avec ce prêtre et d’autres mouvements catholiques tels que Pax Christi et la Joc.

Pourquoi la béatification de Marcel Callo vous tenait tant à cœur ?

J’ai senti que c’était mon devoir de le faire. C’était pour moi, et d’autres allemands, une façon de vouloir réparer les erreurs commises et de se réconcilier avec la France. Lorsque ce prêtre est décédé en 1962 j’ai continué ce qu’il avait commencé. J’ai voulu faire découvrir Marcel Callo en Allemagne, mais aussi en France, où j’ai participé à de nombreuses conférences à Nantes, à Rennes et à Vitré.

Quel est le sens de la présence de cette délégation ces jours-ci à Rennes ?

Nous venons fêter les 20 ans de la béatification de Marcel Callo, rendez-vous compte ! Cet homme de 23 ans a été béatifié à Rome. Il me semblait important que cet anniversaire soit fêté par les français, ainsi que les représentants d’autres pays qui veulent le faire connaître davantage.

Quel témoignage peut il donner aux jeunes ?

On voudrait que ce témoignage serve aux générations qui constituent l’avenir. On espère que les jeunes vont être touchés lors de la présentation du film sur sa vie, ou lors de la messe dite en sa mémoire le 7 octobre à l’église Saint-Aubin, présidée par Monseigneur d’Ornellas.

On espère qu’ils vont être incité à le suivre. Marcel Callo a été un témoin du Christ jusqu’à sa mort dans le camp de concentration de Mauthausen. C’était un homme qui rayonnait l’amour du Christ, il vivait une union mystique avec Jésus, il disait qu’il était son meilleur ami et soutien. Par sa vie, il a démontré que la foi chrétienne donne force et courage.