Qu’est-ce que le sacrement des malades ?

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie.

Comment reçoit-on le sacrement des malades ?

Seuls les prêtres peuvent donner le sacrement des malades Pour le faire ils emploient de l’huile bénite par l’évêque ou, en cas de besoin, par le prêtre lui-même.
Avec cette huile, il marque le front et les mains du malade en priant Dieu pour lui.

Qu’apporte le sacrement des malades ?

Les fruits du sacrement de l’Onction des malades sont :

  • L’union du malade à la souffrance de Jésus au moment de sa Passion.
  • Le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse.
  • Le pardon des péchés si la confession n’a pas pu être possible.
  • Le rétablissement de la santé, dans certains cas.

Source : Le petit guide de la Foi Catholique, Mgr André Vingt-trois, Editions Le Sénevé / Cerp

L’onction des malades

Appelé autrefois l´extrême-onction, comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie. C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Saint Jacques 5, 14-15

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes. Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.