06-Annonces-01 janvier 2017

Démarche synodale :

Le diocèse de Rennes s’engage dans une démarche synodale à partir du 4 février prochain. Pendant une année, Monseigneur d’Ornellas invite tous les chrétiens à réfléchir et à faire des propositions concrètes pour renouveler les voies de l’évangélisation. Au terme de cette démarche fraternelle, une lettre pastorale sera publiée donnant les orientations afin que chaque baptisé devienne davantage disciple-missionnaire. Un fascicule paraitra en février pour nous donner toutes les indications. En attendant, nous pouvons lire la lettre que Monseigneur d’Ornellas adresse aux chrétiens du diocèse. Elle est disponible au bas de l’église et ici.

Aujourd’hui la liturgie parle de « bénir ».

Bénir, un mot courant de la liturgie. Mais qu’est-ce au juste qu’une bénédiction ? Si on considère simplement le mot, on peut se rendre compte que c’est « dire du bien de ou à quelqu’un », et même les deux simultanément. Ainsi bénir Dieu, c’est à la fois annoncer ses œuvres en nous et nous adresser à lui dans la prière.

Bénir un de nos semblables, c’est le reconnaître comme autre, pour ce qu’il est, lui, et, dans le même mouvement, s’en faire proche. Bénir, c’est révéler l’autre en ce qu’il est précieux pour nous, c’est, en retour, s’éprouver comme vivant. C’est ouvrir à l’autre un horizon d’espérance, et à soi-même un espace de liberté. De plus, la bénédiction s’accompagne souvent d’un geste de la main, qui noue un contact chaleureux, voire tendre.

Le regard alors s’illumine de la chaleur intérieure des paroles aussi bien que du geste, les yeux reflétant ainsi le regard de Dieu. Le béni devient ce qu’il est lui-même : autant image de Dieu qu’homme en vérité. Quelque chose de l’Alliance se transmet dans la chaîne des bénédictions sans cesse reprises. On comprend alors la portée de la parole d’Élisabeth : « Tu es bénie entre toutes les femmes.» (Lc 1, 42).

Les crèches de nos communautés.

Saint Paul

Saint Martin