Le choix des lectures de la Parole de Dieu du carnet Fêtes et saisons

La 1ère lecture

Livre de l’Exode (17, 3-7)

Les fils d’Israël campaient dans le désert, et le peuple avait soif.
Ils récriminèrent contre Moïse :
« Pourquoi nous as-tu fais monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? »

Moïse cria vers le Seigneur :
« Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! ».

Le Seigneur dit à Moïse :
« Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! »

Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce lieu de nom de Massa [c’est-à-dire : défi] et Mériba [c’est-à-dire : accusation], parce que les fils d’Israël avaient accusé le Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis au défi, en disant :
« Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n’y est-il pas ? »

Livre d’Ezekiel (36, 24-28)

La parole du Seigneur me fut adressée :
« J’irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre. Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »

Livre d’Ezéchiel (47, 1-9.12)

Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui regarde vers l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit.

Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (6, 3-5)

Frères, nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (8, 28-32)

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu’il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l’image de son Fils, pourfaire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères. Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa gloire. Il n’y a rien à dire de plus. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ?

1ère lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 12-13)

Frères, prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Tous, nous avons été baptisés dans l’unique Esprit pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par l’unique Esprit.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (3, 26-28)

Frères, en Jésus-Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi. En effet, vous tous que le baptême a uni au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens (3, 16-21)

Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ, lui qui est si riche en gloire, vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l’homme intérieur. Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour.  Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… Vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître.   Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans la plénitude de Dieu. Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen

1ère lettre de saint Pierre Apôtre (2, 4-5.9-10)

Frères, approchez vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante, que les hommes ont éliminé, mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur. Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus. Vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelé des ténèbres à son admirable lumière. Car autrefois vous n’étiez pas son peuple, mais aujourd’hui vous êtes le peuple de Dieu. Vous étiez privés d ‘amour, mais aujourd’hui Dieu vous a montré son amour.

L’Évangile

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (22, 35-40)

En ces temps-là, un docteur de la Loi posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (28, 18-20)

Au temps de Pâques, Jésus ressuscité adressa ces paroles aux Apôtres :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, Baptisez- les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (1, 9-11)

Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel, une voix se fit entendre :
« C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »

Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (10, 13-16)

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit :
« Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière des enfants n’y rentrera pas. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (12, 28-31)

Un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier : Ecoute, Israël : Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (3, 1-6)

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit, il lui dit :
« Rabbi, nous le savons bien, c’est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n’est pas avec lui. »

Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu. »

Nicodème lui répliqua :
« Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu’on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître une seconde fois ? »

Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (4, 5-14)

Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s ‘était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit :
« Donne moi à boire.»

La Samaritaine lui dit :
« Comment ! Toi qui est Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ?»

Jésus lui répondit :
« Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Elle lui dit :
« Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »

Jésus lui répondit :
« Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l ‘eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (6, 44-47)

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule :
« Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père Vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vent de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (7, 37b-39a)

Jésus, debout dans le temple de Jérusalem, s’écria :
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. »

En disant cela, il parlait de l’Esprit-Saint, L’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Jésus.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (9, 1-7)

En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent :
« Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? »

Jésus répondit :
« Ni lui, ni ses parents. Mais l’action de Dieu devait se manifesté en lui. Il nous faut réaliser l’action de celui qui m’a envoyé, pendant qu’il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »

Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu’il appliqua sur les yeux de l’aveugle, et il lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé » [ce nom signifie « Envoyé»].

L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

Explication :

« Telle est l’œuvre que le Fils doit accomplir au nom de celui qui l’a envoyé : il est la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme » (Jn 1, 9).

Quiconque est plongé dans la piscine baptismale est greffé sur le Christ, source de vie ; par sa lumière, il voit la lumière.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (15, 1-11)

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon père, c’ est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. Comme le père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon père, et je demeure dans son amour.  Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (19, 31-35)

Jésus venait de mourir sur la croix. Comme c’était le vendredi, il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi.

Psaumes

Psaume 23

R/ Le Seigneur est mon berger,
rien ne saurait me manquer

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car il est avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis :
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Psaume 27

R/ Ma lumière et mon salut,
C’est le Seigneur, alléluia !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
Devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
La seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie
Pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

Mon cœur m’a redit ta parole
« cherchez ma face ».
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
Ne me cache pas ta face.

Mais j’en suis sûr,
je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

Psaume 34

Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur:
que les pauvres m’entendent et soient en fête!

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L’ange du Seigneur campe à l’entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez: le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !