Des bretons sur les traces de leur grand-oncle, le Père Léveil, missionnaire en Inde

Solange Orain accompagnée du prêtre indien, postulateur de la cause de son grand-oncle

Alors qu’une enquête est actuellement menée par l’Eglise sur une possible béatification du Père Louis-Marie Léveil, des membres de sa famille résidant en Ille-et-Vilaine sont partis à la découverte du diocèse d’Inde où il est désormais reconnu comme un missionnaire au grand cœur. Témoignage.

Solange Orain, petite-nièce du Père Louis-Marie Léveil

Notre voyage en Inde du Sud s’est déroulé du 3 au 29 mars 2019. Nous avons été énormément surpris : 46 ans après son décès, notre grand-oncle laisse encore un souvenir extraordinaire de simplicité, de piété, de grande compassion envers les plus pauvres et plus démunis. S’ajoute à cela l’image d’un bâtisseur de chapelles, d’écoles et d’hôpitaux. A tel point que des jeunes rencontrés portent actuellement le prénom de “Léveil”, de “Louis Marie Léveil” !

Mémorial qui accueille le tombeau du Père Léveil

Un accueil très chaleureux

Nous étions un groupe de 4 personnes : mon frère Philippe, son fils Samuel, mon mari Jean et moi-même Solange. Nous voulions découvrir les lieux de vie de notre grand-oncle Père Louis Léveil, les traces qu’il a laissées, mais aussi de tenter d’approcher ce grand pays d’Inde (1,3 milliards habitants). Nous sommes partis avec nos sacs à dos, voyageant à travers l’Inde jusqu’à rejoindre Sarugani, le 21 mars, pour les cérémonies du 46e anniversaire du décès du Père Louis Léveil.

VOIR AUSSI : Fin de l’enquête diocésaine sur le Serviteur de Dieu Louis-Marie Léveil

Les jésuites et le Père James Anthuvan, postulateur, nous ont accueillis très chaleureusement.  Nous avons rencontré l’archevêque Mgr Susaimanickam, avons assisté à la fête d’anniversaire puis visité les autres lieux de vie du Père Léveil. Nous ne nous attendions pas à un tel accueil : dans chaque lieu en présence de nombreux paroissiens, avec colliers de fleurs, signes posés sur le front et bien sûr, collations généreuses. Et même, un immense panneau dans la rue avec nos visages !

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