La Profession de foi et la Prière universelle

La Profession de foi

Nous avons écouté l’homélie. Nous nous redressons pour proclamer notre foi. Ce texte est un symbole – « ce qui réunit » – dans lequel ceux qui partagent la même foi peuvent se reconnaître. Les formulations personnelles sont, de ce fait, naturellement écartées.

La PGMR nous demande de « professer la règle de la foi dans une formule approuvée pour l’usage liturgique ».

Dépourvue de poésie ou de lyrisme on peut se poser la question s’il est n’est pas préférable de proclamer notre profession de foi plutôt que de la chanter.

Si l’on choisit de chanter, on privilégiera des chants où l’assemblée chante en continu d’un bout à l’autre du texte pour renforcer le caractère unanime de la profession de foi.

La Prière universelle

Dans la Prière universelle, ou prière des fidèles, le peuple présente à Dieu des prières pour « que chacun prie pour tous » (St Cyprien) dans une perspective qui dépasse le cadre strict de l’assemblée où est formulée cette prière.

« Le peuple, debout, exprime sa supplication, soit par une invocation commune après chacune des intentions, soit par une prière silencieuse. » (PGMR n°71)

Si l’on ne chante pas, trois possibilités s’offrent à nous :

  • un bref silence ;
  • une brève ponctuation instrumentale ;
  • la reprise d’une formule parlée.

Si l’on choisit de chanter, on veillera à ce que le refrain soit une demande. On veillera également à s’adresser au Père si l’intention s’adresse au Père, au Christ si l’intention s’adresse au Christ, et au Saint-Esprit si l’intention s’adresse au Saint-Esprit.

On évitera un refrain trop long.

Les intentions peuvent également être regroupées, et l’on pourrait alors conclure par un grand refrain d’intercession.

On peut aussi opter pour des intentions cantillées. La cantillation suscite une réponse chantée plus immédiate, plus spontanée, mais bien entendu une intention bien lue sera toujours préférable à une intention mal cantillée.

Pour éviter la rupture de ton entre un texte lu et un refrain chanté, on peut demander à l’organiste (ou un autre instrumentiste) de tisser un fond musical pendant la lecture.

Une fois de plus, on peut prudemment constater que notre pratique s’est « crispée » sur une manière unique : intentions lues + refrain de l’assemblée, alors que la liturgie nous invite à déployer des pratiques diversifiées.