Le temps du Carême

Le Fils prodigue, Geliy Korzhev (1925-2012)

Le temps de Carême débute avec le Mercredi des Cendres et s’achève le Samedi saint.

La proposition de cette année se limitera à la découverte d’un chant publié en 2002 : le tropaire « Riche en miséricorde » G 40-72-2

Il est particulièrement destiné aux chorales.

Pour cette proposition vous trouverez :

  • les références du chant
  • les paroles
  • quelques suggestions d’utilisation
  • le fichier audio mp3
  • la revue dans laquelle vous pourrez trouver la partition
  • le site marchand qui vous proposera la partition pour un prix modique
  • en dernier recours vous pouvez vous adresser au délégué diocésain de musique liturgique si vous avez épuisé les autres pistes   musique.liturgique@diocese35.fr

Riche en miséricorde

G 40-72-2   Jean Martin © CNPL / Jean-René André / Caecilia

Disponible sur les sites marchands :

Les paroles :

1
Toi qui perces la nuit
De ton peuple égaré,
Toi qui fais luire dans nos ténèbres
L’espérance porteuse
D’un nouvel aujourd’hui,
Veux-tu nous dire ton secret ?Oui, j’aime à le dire
Par la voix des prophètes :
Si vous accueillez la parole
Qui change le cœur et l’esprit,
Alors vous saurez que je suis
Riche en Miséricorde.

Père, sois béni !
Tu fais refleurir
La terre des hommes.

2
Toi qui sais tout le poids
Du péché dans nos vies,
Toi qui relèves de la misère,
Quand les eaux du Baptême
Nous allègent du mal,
Veux-tu nous dire ton secret ?Oui, j’aime à le dire
Par la voix de l’Apôtre :
Si vous dépouillez le vieil homme
Pour être des hommes nouveaux,
Alors vous saurez que je suis
Riche en Miséricorde.

Père, sois béni !
Tu fais refleurir
La terre des hommes.

3
Toi, le Père accueillant
Pour le fils revenu,
Toi qui l’embrasses dans l’instant même
Qu’il te crie la souffrance
D’une vie loin de toi,
Veux-tu nous dire ton secret ?Oui, j’aime à le dire
Par mon Fils votre frère :
Si vous revenez sur la route
Qui mène à la joie retrouvée,
Alors vous saurez que je suis
Riche en Miséricorde.

Père, sois béni !
Tu fais refleurir
La terre des hommes.

Points d’attention :

Les paroles, d’une grande poésie, sont inspirées par la parabole du Fils prodigue.

Ce tropaire articule une stance, un verset et un refrain.

La stance peut être confiée à un quatuor « a cappella si possible » (suggestion du compositeur) ; si l’on ne dispose pas d’un tel outil on peut faire chanter la stance par une chorale accompagnée à l’orgue.

Le verset est indiqué « soliste homme » ; là aussi on peut être réaliste et confier cette grande phrase à un pupitre masculin ou féminin.

Le refrain est simple, naturellement chantant : il est destiné à toute l’assemblée.

La polyphonie est d’un grand intérêt ; si on ne peut l’assumer il est préférable de ne pas travailler ce chant. Il est donc un choix prioritaire là où l’on peut disposer d’une chorale aux quatre parties équilibrées pour pouvoir rendre toute la saveur de la réalisation.

En le travaillant nous avons repéré une coquille à la 3e strophe du verset. Il faut lire :

Voici un chant qui vous apportera beaucoup de joie. Le compositeur par son talent a su rencontrer la poésie de l’auteur. Le savoir-faire musical a fait le reste en éclairant par de nombreuses subtilités l’évènement inattendu des retrouvailles entre le père et le fils. Une réussite.