Qu’est-ce que change la nouvelle traduction du Notre Père ?

La prière du « Notre Père », enseignée par Jésus lui-même à ses disciples, est commune à tous les chrétiens. Elle a été composée à partir des évangiles, en grec, de Matthieu (Mt 6,9) et de Luc (11,2). Après l’adresse à « Notre Père qui es aux Cieux », Jésus invite à Lui exprimer sept demandes. La nouvelle traduction concerne uniquement la 6ème demande. Celle-ci, qui était traduite, depuis 1966, par « Ne nous soumets pas à la tentation », devient « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Mais ne nous y trompons pas, le Notre Père formulé est un point d’appui pour un Notre Père vécu.
« Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles », nous avertit Saint Jean Chrysostome. La prière est la  « lumière de l’âme ». C’est « un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes » et dont l’Apôtre parle ainsi : « Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables » (Rm 8).
La prière formulée est comme l’escalier d’une tour.
L’escalier nous conduit au paysage. Les marches ne disent pas la beauté du paysage. La montée demande toujours un effort. La nouvelle traduction du Notre Père va nous accompagner tout le temps de l’avent dans nos prières et nos homélies.
L’avent nous annonce Jésus : «  Il Vient. Il Reviendra. Il nous révèle le Père. »

Bon Chemin de l’Avent.             Père Jean