Edito

« Quitte ton pays et la maison de ton père et va vers le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi une grande nation », Gen 12,5.

Cette démarche de « quitter son pays » pour un projet du Seigneur, Mgr Alexandre Joly
nous rappelait que c’est l’ADN du chrétien : quitter pour aller.  
L’eau ruisselait dans l’église de Ste Madeleine. Sans réaction, elle était en risque de fermeture. Il fallait la quitter pour la renouveler.
La réfection de la toiture est un premier pas vers la création d’un centre pastoral pour tout le Doyenné. Cette décision est une longue marche.
Pour refaire la toiture, tout le mobilier a été déménagé. Grand merci aux 35 bénévoles de 8 à 80 ans qui se sont mobilisés.
Nous allons être 4 mois en « exode », comme Moïse, avec un beau projet comme Néhémie. Un livre entier de la Bible est consacré à la reconstruction  des murs de Jérusalem. Il y a une méthode invitant à la participation de tous : « Comment ne serai-je pas triste », la « ville du Seigneur est dévastée », Néhémie1,4. « Mais Dieu lui-même nous fera réussir ». « Nous ses serviteurs, nous allons reconstruire », Néhémie 1,20.
Merci de l’aide de chacun d’entre vous (déménagement, réaffectation, reconstruction).
Les célébrations prévues en l’église de Ste Madeleine iront à St Sulpice, à partir du dimanche 24 novembre et jusqu’au mois de mars (lire en page 2).
D’autre part, les activités habituelles du centre Tibériade ont été réaffectées dans divers lieux : maison bas jardin au presbytère, salle des Sts Anges, maison de la fraternité. En effet, le chauffage ne sera pas remis en route, la grande salle ne pourra plus être utilisée ainsi que la cafétéria. Seuls resteront en place Tibiblos et la Maîtrise.   Père Jean

 


« Aimer l’Eglise et être Disciples Missionnaires »

Intervention de Monseigneur Alexandre Joly

Le chemin de l’Evangélisation, c’est la rencontre. Les Papes sont des intermédiaires. Ils nous orientent vers l’essentiel. L’Esprit Saint nous conduit, cela évite de rester figé !
Aujourd’hui notre Pape François est le Pape du grand tournant, du grand élan…

On peut dire que « la genèse » premier livre de la Bible nous dévoile les gênes du croyant. Dieu dit à Abraham : « Pars dans le pays que je t’indiquerai ».
Il s’agit de se laisser conduire. C’est le défi de « la Joie de l’Evangile » (Exhortation Apostolique).
Pour faire résonner la Bonne Nouvelle, le Disciple suit le Christ en toute confiance. « Viens, suis-Moi » Il faut aller, marcher derrière, et voir.
Le Chrétien  vit dans l’amitié de Dieu et lui répond, dans la joie d’être habité par Dieu.
Il se laisse guider par L’Esprit Saint qui parle au cœur de chacun.
Annoncer la Bonne Nouvelle tout en reconnaissant nos fragilités !
« Ma puissance, je la trouve dans ma faiblesse » – St Paul.
La douceur, l’humilité sont des forces intérieures qui permettent d’avancer.

Le Missionnaire se trouve face à une tâche difficile qui l’oblige à marcher à contre-courant.
Nous sommes du monde, mais nous suivons la logique de Dieu.
Jésus choisit la Croix pour nous prouver son amour. Il se présente : « doux et humble  de cœur ». La douceur est bienveillance à l’égard de soi-même et des autres. Elle indique des points de repères nouveaux face à la puissance dominatrice (logique du monde) et d’un cœur non travaillé.
Sachant que Dieu est là, soyons des témoins de l’espérance qui nous habite.
Le grand obstacle serait le pessimisme !…

Pour être Missionnaire, notre Eglise doit être Synodale.
IL s’agit de marcher ensemble, chacun à sa place, chacun est nécessaire, chacun peut apporter sa pierre, personne n’est superflu !… Synodale pourrait se traduire par : « Ce qui concerne tous, doit être examiné par tous » (Pape François). Que l’articulation hiérarchique laisse place à une articulation de communion. Ajuster son cœur, accueillir l’inattendu, s’en réjouir. Discerner dans la confiance en lien avec les autres.
Impact sur le rôle des « Serviteurs de Communauté  sur la reconnaissance des Ministères.
L’ensemble des Paroissiens a-t-il un cœur qui bat ? « Le grand problème est le changement des cœurs » (Pape François).
Cette invitation à « Etre Disciples Missionnaires » va se travailler par un envoi en compagnons dans nos mouvements et services paroissiaux, en binôme sous forme de prière et visite entre compagnons.

Notes prises par une participante à la conférence de Mgr Joly, le samedi 21 septembre 2019 lors du Forum paroissial de rentrée.

 


Edito

Jésus les fit douze !
« Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu’il voulait, et ils vinrent auprès de lui. Il en fit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons » (Mc 3, 13-19).
Jésus était en train de former un peuple nouveau comme Dieu l’avait fait avec Israël, lorsqu’il avait choisi les douze patriarches. Maintenant, il choisit douze apôtres pour la formation de son église, son nouveau peuple spirituel.
Former un nouveau peuple spirituel est la tâche essentielle d’une paroisse : se laisser former par Jésus, se former à une nouvelle relation fraternelle : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples » (Jn 13, 35). On ne met pas du vin nouveau dans des outres neuves. Un vin nouveau puisé dans les jarres de pierre du passé doit être servi. Comment adapter nos « structures » pour qu’elles ne soient pas comme de vieilles outres mais des jarres du vin nouveau ?
Nous allons partir en paroisses l’écart pour « nous renouveler », dans l’appel de Jésus. Jeune prêtre, je formais des moniteurs de centre de vacances en montagne. Un jour dans une vallée italienne près de Névache (Hautes Alpes), nous avons croisé un groupe d’italiens emmené par leur curé. Ils étaient près de 150 sur une paroisse de moins de 1000 habitants, pour être ensemble, faire de la montagne, prier, renforcer leur vie paroissiale. Tout était emporté par bras, ânes, et treuil. Quelle communauté ! Quelle adoption fraternelle !
Des communautés nouvelles emmènent aussi leurs « disciples-missionnaires » dans des rassemblement pour vivre une Expérience de Eglise : bouger (quitte ta tranquillité, tes habitudes) être au service mutuel (Christ Serviteur), joie d’être frère choisi par le Christ.
Et si cette perte apparente de temps nous permettait un nouveau pas «missionnaire» ? Suis-moi !
Allons les mercredi 4 et 5 septembre au Prieuré d’Ardevon nous former…pour nos paroisses de La Visitation, Saint Gilles et Sainte Thérèse. Recevons cet appel comme un comme un appel de Jésus à être disciple missionnaire pour aujourd’hui et non pas pour hier.
Vous trouverez au bas des Eglise un tract… prenez-le, lisez-le, appelez…laissons Jésus faire de nous des disciples missionnaires…

Dans « La foi n’est pas un bonbon au miel », Luigi Maria Epicoco, prêtre italien, livre ses conseils pour retrouver « une foi qui brûle » : « En dehors de cette relation d’unité aux autres, impossible d’être sauvé. La première chose à faire pour notre renouvellement spirituel, et peut-être pour celui du monde entier, est de nous concevoir comme un corps unique, où notre destin est absolument lié à celui du frère. Il n’est alors plus possible de se penser seul sans penser au bien de son frère. Chaque homme n’est pas responsable uniquement de lui. Il est aussi responsable de ceux qui sont à côté de lui ». Et combien cela est VRAI pour une paroisse ! Comment penser au bien mutuel et chercher ce bien ? Comment chercher le bien de l’autre avant le nôtre et comment ensemble chercher un meilleur bien commun pour la paroisse ?

Cette relation nouvelle dans le Christ va être un des axes de nos 2 jours. Nous espérons que vous répondrez nombreux à cet appel !

Père Jean

 


Voici l’été, plongez-vous dans un bain de « jouvence » !

« Il vit le Christ et il te veut Vivant » (25 mars 2019).

  1. Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc : Il vit et il te veut vivant !

  2. Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne. Tu as beau t’éloigner, le Ressuscité est là, t’appelant et t’attendant pour recommencer. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te redonner force et espérance ».
    Le synode des jeunes – inédit dans l’Eglise – nous appelle à faire toucher aux différents jeunes ce Jésus vivant. Oui, nous avons à permettre à Jésus de toucher chaque jeune dans toutes ses blessures…La lecture de cette exhortation est un appel à être plus simples et vrais dans notre foi : que nous soyons parents, éducateurs, catéchistes, membres de mouvements, choristes ou simples paroissiens, nous avons à laisser passer Jésus. Il y a une urgence à laisser passer Jésus.
  1. « Si, pour beaucoup de jeunes, Dieu, la religion et l’Eglise semblent des mots vides, ils sont sensibles à la figure de Jésus, lorsqu’elle est présentée de façon attrayante et efficace ». C’est pourquoi il est nécessaire que l’Eglise ne soit pas trop attentive à elle-même mais qu’elle reflète surtout Jésus-Christ. Cela implique qu’elle reconnaisse avec humilité que certaines choses concrètes doivent changer, et que pour cela il faut aussi prendre en compte la vision, voire les critiques des jeunes.

Je vous conseille ce beau livre de l’été pour vos vacances, en recevant vos petits-enfants, en partant avec des amis, en vous reposant sur la plage… ou chez vous. Oui, ce livre vous redira : Il est Vivant le Christ. Il te veut Vivant. Je vous conseille particulièrement les N° 111 à 133. J’aimerai tant le lire et le travailler avec vous. Cette exhortation nous renouvellerait et nous rajeunirait dans notre manière d’être en paroisse. Les citations bibliques « sur la jeunesse que Dieu vit en lui-même ou qu’il nous communique » sont extraordinaires.
« Le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur ! Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie » (Soph 3, 17). Que chacun rencontre Sa présence profonde en soi et Le laisse toucher les jeunes que Lui-même nous donne de rencontrer.
paBel été, avec le Christ. Père Jean

« Il vit, le Christ » : en vente au presbytère ou à Tibiblos à la rentrée (3.90 €)

 


Bye Bye Esprit Saint…. La pentecôte s’en est allée… !!!

Elle était en larmes sur un banc…les fidèles, puis les acteurs liturgiques s’en étaient allés…Elle restait là prostrée là. Pris par un rendez- vous au sortir de la sacristie, le Père Mallon appelle un paroissienne demeurant à quelques pas de là. Peu de temps après la jeune femme prostrée se trouve dans un fauteuil, une tasse de thé, un souper à mijoter, un réconfort humain….
« Ce qui m’a frappé, c’est le contraste entre la détresse sans réponse et une église de fidèles qui se vide sans remarquer qu’il y a un besoin d’aide. Elle était visible mais personne ne s’était approchée d’elle. Ce n’est pas un reproche – beaucoup de paroissiens savaient prendre soin – mais leur attitude « d’inattention » a été influencée par un état d’esprit qui entrave notre capacité à être une communauté soudée : « ce ne sont pas mes affaires » ! Est-ce que je suis moi le gardien de mon frère (Gn 4,9). Je n’étais pas venu pour cela, mais pour prier ou écouter un chant.
De cette expérience, le père James Malon, prêtre anglais pose la question sommes-nous une « véritable communauté chrétienne ». Nous nous référons peut-être à un mythe par le mot communauté ! Est-ce que le rassemblement de fidèles souvent isolés et d’individus anonymes sous le même toit pendant une heure peut constituer une communauté ? La Koinonia (grec) qui se traduit par « communion fraternelle » peut-elle germer dans l’indifférence ?  Saint Jean Bosco Saint Patron de la jeunesse parlait de « l’amorevolezza » qui se traduit par la bienveillance inconditionnelle. Il tenait l’Amorevolezza (l’amour exercé à la mesure de l’autre), pour le principe premier d’une vie chrétienne.
« La bienveillance » exercée est un don de l’Esprit Saint (Gal 5) Le « Allez dans la paix du Christ » de la fin de nos célébration marque-t-il la fin de la présence à Dieu pour le remplacer par une course au parking de l’indifférence…. « L’Eglise ne peut pas être un ensemble de croyants individuels qui pratiquent leur foi en privé, satisfait de leur autosuffisance ». Si l’Eglise devient un tel signe de contradiction c’est une Eglise malade et mourante (Monseigneur Anthony Mancini (Canada)
Pour que nos cœurs « débordent d’espérance et de bienveillance (lettre pastorale) et  faire de nous une communauté qui n’a qu’un seul cœur et qu’une seule me » (Actes 4,32) Laissons nous peu à peu inviter par les appels  la Lettre pastorale de notre Evêque.
Je pense qu’il faut instituer des groupes de priants mutuels pour tous les services (Orientation N° 12. Lettre P). Chaque paroissien serait inscrit comme « priant » pour un des  services paroissiaux. Tous les paroissiens seront ainsi porteurs d’un service de la paroisse : par la prière ou par l’action. Nos cœurs changeront. Ils seront remplis de reconnaissance mutuelle. Il seront habités d’intercession pour la mission de la paroisse.
Entrer dans une veille de prière pour la pentecôte (Orientation N° 12)  louange, adoration, intercession, intercession pour les jeunes de la paroisse qui font profession de foi le lendemain. Vendredi 7, 17h00-Samedi 8 17h00. Messe de Pentecôte à Bonabry à 18h00. Messe de Saint Léonard 11h00 dimanche 9.
Poursuivre un lien mutuel plus fort entre les paroissiens engagés dans la diaconie et les paroissines engagés dans l’annonce de l’évangile (kérygme) (Orientation N°8)
Nous écouter et préparer l’année 2019/2020 le samedi 22 juin à la Madeleine pour l’Assemblée Paroissiale (Orientation N¨°4).
Esprit de Dieu souffle de vie. Esprit de Dieu souffle de feu. Esprit de Dieu Consolateur…
Viens nous embraser…Esprit de Pentecôte Viens