Edito

Sous le soleil de Dieu…. Vivre Dieu en nous (Maurice Zundel)

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. C’est notre signe de Croix. Nature-Soleil-476398.png
C’est la bénédiction de Dieu sur le monde et sur les personnes. J’ai pour les jeunes qui faisaient leur profession de Foi, commenté ce signe de la croix avec les mots « magiques » : Bonjour, merci, s’il te plait, pardon.
Bonjour Père pour ta création
. Loué sois tu pour « frère soleil et sœur eau » (François d’Assise, Cantique des créatures).
Merci Jésus pour la vie que tu nous révèles. Tu es le Soleil de nos vies. Tu nous éclaires. Tu es même notre Chemin.
S’il te plait Esprit Saint, toi que l’on appelle – Le mot paraclet ( autre nom de l’Esprit Saint) veut dire « celui que l’on appelle », écoute nos prières. Apprends-nous à intercéder pour le monde. A porter le regard de Dieu sur toute misère. Priez sans cesse… je le dis encore, dit Saint Paul. Priez sans cesse et la paix de Dieu qui surpasse tout ce qu’on peut imaginer prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus (1 Thess 5,17 ; Luc 21, 36).
Amen. Pardon.   En Eglise Jésus est l’Amen de Dieu. Celui qui fait la volonté du Père. La volonté du Père, c’est le pardon, le salut de tous,  la bienveillance qui console. Nous sommes appelés à apporter le salut par le pardon en Jésus. « Tu ne pardonneras pas 7 fois, mais soixante-dix-sept fois »  Pour St Matthieu, le pardon « fait partie de l’être chrétien » ; Le pardon que Dieu accorde et dont on trouve l’expression dans le don que Jésus fait de sa vie et qui s’achève sur le pardon de ses ennemis « Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34) – est une force qui transforme les hommes intérieurement et les rend capables de pardonner à leur tour, à l’exemple de Jésus.

Nous sortons d’un moment d’agitation et de tension politique.  L’évangile et les saints nous rappellent qu’il ne faut pas tout attendre du politique et avoir de la compassion pour ceux qui nous gouvernent. Chacun de nous est aussi appelé à prendre ses responsabilités à l’invitation de Saint Augustin : « Ne dites pas : les temps sont mauvais. Nous sommes les temps. Soyons bons et les temps seront bons. » L’engagement est une question d’espérance pour « fleurir là où nous sommes. Changer en soi pour changer le monde. Mes frères bien-aimés, corrigeons-nous, car des temps meilleurs surviendront…..Déjà le monde décline et tourne à la décrépitude. Reviendrons-nous à la jeunesse ? Qu’avons-nous à espérer maintenant ? Ne cherchons plus rien désormais. N’espérez plus d’autres temps que ceux dont nous parle l’Evangile…le Christ est venu pour nous consoler ».

Mère Teresa nous dit : «Soyez l’expression vivante de la bonté, que ce soit la bonté de votre visage, la bonté de votre regard, la bonté de votre sourire ou la bonté de votre accueil chaleureux ».

Nelson Mandela, nous dit dans –Un long chemin vers la liberté– : «Tous les hommes, même ceux qui sont apparemment les plus inaccessibles à la pitié, ont toujours un fond de bonté : si on arrive à toucher leur cœur, il est possible de les faire changer ».

Bonnes vacances. Bénissez le monde, les personnes et les évènements. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. père Jean

 

 

 


Chanter l’Esprit Saint…et l’Ecouter !

Dans le temps de la Pentecôte, nous avons chanté et rechanté l’Esprit Saint : 20170610_111435
« Viens Esprit de Pentecôte »…., « Viens Esprit de Sainteté », « Esprit de Dieu Souffle de vie, Esprit de Dieu souffle de feu…
Dans la prière Synodale nous demandons « …rends nous dociles à l’Esprit Saint, aux nouveautés qu’Il suscite… »
Mais comment entendre l’Esprit Saint ?
Et comment recevoir les nouveautés qu’Il suscite ?

Le Concile pour l’Eglise, le Synode pour un thème ou une région, le Conseil Pastoral et l’assemblée paroissiale pour une paroisse sont des lieux de communion, de dialogue, de débat, de concertation en Eglise. Nous pouvons dire à ce moment là  : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… », comme dans les Actes des apôtres (15, 28).

Les Synodes diocésains insistent sur ce point :

« Si le Conseil Pastoral est un organe permanent pour faire entendre la voix des divers clochers et lieux où se vit l’annonce de l’Evangile, il n’est pas inutile, de temps à autre, de favoriser une assemblée paroissiale ouverte à tous les baptisés » (cf. Synode de Tournai, 2013).

A Fougères, nous nous sommes retrouvés pour une première assemblée paroissiale ce 10 juin en l’Eglise Sainte Madeleine. Beaucoup ont apprécié et remercié le Seigneur pour leur mission. Nous avons aussi travaillé en quatre ateliers différents : pour préparer l’agenda de toute l’année, pour préparer la rentrée paroissiale des jeunes du 17 septembre, pour préparer le pardon de Notre Dame des Marais des 30 septembre et 1er octobre, et pour continuer les fraternités synodales.

Cette assemblée paroissiale du 10 juin nous a permis aussi de nous préparer à recevoir la lettre pastorale de notre Evêque en 2018 pour une réflexion fructueuse, il faudra travailler dans chaque service en invitant les paroissiens à une assemblée paroissiale de mise en œuvre de cette Lettre : date proposée le 9 juin 2018. 

Merci à toutes les personnes présentes ce samedi 10 juin . Il semble que l’église Sainte Madeleine soit un lieu propice aux actions de grâce, aux louanges et aux partages en petits groupes.
père Jean

 

 

 


La Pentecôte et l’Assemblée Paroissiale

La Pentecôte et l’Assemblée paroissiale
Pourquoi une assemblée paroissiale ?pousse dans main
Le 10 juin nous aurons une assemblée paroissiale à Sainte Madeleine de 9h00 à 12h00. La démarche synodale est comme une pentecôte concrète pour notre temps pour le diocèse de Rennes, pour chaque doyenné de pays, pour chaque paroisse, relais, ou mouvements d’Eglise.
« Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu ».
Chaque petite fraternité est une communauté avec son dialecte. Et nous devons nous émerveiller de ces langues qui chantent les merveilles de Dieu.

Déroulement :

9 h : rdv à l’église Ste Madeleine : moment de prière « d’un seul cœur autour de Marie ». Nous écouterons la parole de Dieu puis, chaque service, chaque mouvement, chaque paroisse fera remonter un merci à Dieu (pensez-y avant l’assemblée).
Nous aurons un deuxième moment pour cheminer ensemble avec 4 ateliers  :
Atelier 1 : Préparation de la rentrée pastorale des jeunes du 17 septembre.
Cet atelier va de l’éveil à la foi aux jeunes professionnels.
Atelier 2 : Préparation du Pardon de Notre Dame des Marais 30 septembre –1er octobre. Ce sera notre Pardon et notre mi-temps démarche synodale.
Atelier 3 : Découverte des remontées des fraternité synodales. Réflexion en paroisse, en fraternités brassées sur les 3 derniers thèmes de la démarche synodale : communauté fraternelle et accueillante, accueil du plus petit et formation.
Atelier 4 : Programmation ensemble de l’agenda paroissial 2017/2018 : un agenda sera remis avant aux personnes qui le souhaitent.
Nous vous remercions de votre réponse généreuse à cette invitation, à cette démarche « ensemble », en paroisses.
Nous y invitons les divers services de nos communautés, les relais de chaque communauté, les équipes pastorales paroissiales, l’Equipe Pastorale de Doyenné.
Nous remercions le père Henri Chesnel de vivre ce moment important avec nous tous rassemblés.
En union de prières avec vous tous,

père Jean, en lien avec les EPP, l’EPD et l’équipe pilote de la démarche synodale

Livre des Actes des Apôtres 2, 1-11

01 Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.02 Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.03 Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.04
Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.05 Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.06 Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.07 Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ? »
08 Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? 09 Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie,10 de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage,11 Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues
des merveilles de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Père Jean

 


Incroyables Comestibles : Edito du 30 avril au 20 mai 2017

Les « Incroyables Comestibles » se développent à Fougères :
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ais de quoi s’agit-il ? légumes

Les incroyables comestibles ne sont pas une nouvelles variété de coloquinthes ou de légumes bizarres. C’est un mouvement, né en Angleterre en 2008, à Todmorden, à l’initiative de mères de familles qui se désolaient de la montée de l’indifférence du vivre ensemble et de la délinquance des  jeunes…

Elles ont lancé l’idée « Incredible edible » :  planter ensemble, enfants, jeunes, adultes, partout là ou on peut planter pour mettre « des comestibles » à la disposition de tous. Le slogan est « servez-vous, c’est gratuit, prenez modérément, n’abimez pas, aidez-nous à planter et à entretenir ». Le mouvement s’est répandu dans beaucoup de pays (30) et beaucoup de villes (500 villes et villages en France).

CONVICTIONS – VALEURS – ENGAGEMENT
Nous, Citoyens Jardiniers Solidaires, nos amis et nos sympathisants, qui voulons être nous-mêmes le changement que nous voulons voir dans le monde, nous fédérons autour d’actes simples, concrets et accessibles à tous : Planter, Cultiver, Partager !

Nos engagements : Planter partout là où c’est possible, avec bon sens et dans le respect des lieux et des personnes, et mettre en partage nos actions et nos récoltes.
Accueillir et accepter l’autre tel qu’il est, sans imposer ou chercher à convaincre, et ensemble, cheminer pour démontrer, par notre intention et nos actes concrets, qu’une autre voie d’humanité est possible.
Promouvoir le don, le partage et la gratuité comme le socle fondateur d’une nouvelle expérience humaine permettant d’accéder à l’unité et la reconnexion des gens entre eux et avec la terre nourricière.
Respecter la terre, respecter le vivant et les cycles naturels, protéger et prendre soin des sols, œuvrer à protéger et développer la biodiversité par le recours à des techniques de culture bio-naturelle : agroécologie, permaculture, biodynamie, …
Reconnaitre le caractère sacré de la semence comme patrimoine commun, libre et inaliénable de l’humanité.

 


Au pied de la Croix, se trouvait Marie

Au pied de la Croix, se trouvait Marie, mère de Jésus.Marie-debout-au-pied-de-la-Croix
Au pied de la Croix de Jésus, se trouvait l’apôtre Jean.
Au pied de la Croix de Jésus, nous sommes invités toute la semaine.

Marie dans le langage de l’Eglise est dite Co-Rédemptrice, c’est-à-dire que la mère de Jésus participe au Salut du Monde. Elle le fait dans la liberté de son « oui ». Marie est libre, plus libre que tout car préservée de la faute originelle. Préservée du péché.  Dans son oui totalement libre, elle est mère de l’Eglise ; elle nous conduit au « oui » de la foi.
Tous ces mots ont du sens. Au pied de la Croix de Jésus se trouvait sa mère. Elle n’était pas seulement là physiquement dans cette terrible souffrance de voir la crucifixion de son Fils. Elle portait dans son cœur le drame : l’humanité hostile, le pouvoir à l’œuvre, les religieux de son temps dans leurs certitudes fermées, la mort de son fils, la mort de son Dieu qui s’est fait chair.
Voilà le glaive de douleur qui traverse son cœur annoncé par le vieillard Syméon lors de la présentation au Temple. Souffrance d’une mère devant la mort de son enfant, souffrance qui perçoit l’horreur de l’humanité, souffrance qui voit le drame de la foi … la mort de Dieu.  Son enfant est Dieu ; elle le sait dans sa maternité. Dans la méditation de son cœur en le suivant et en l’écoutant. Et tout cela elle l’offre.
C’est cela la Co-Rédemption. Porter dans son cœur, dans son esprit et dans son corps le Salut du Monde. Toute la semaine nous sommes invités au pied de la Croix. Toute la semaine nous avons à porter tous les drames du monde – nos drames tous proches et les drames lointains reçus à travers les nouvelles.
Que tout ce qui blesse notre conscience, le cri de nos vies intérieures vienne au pied de la Croix. Portons-les. Ces enfants partis trop vites, ces enfants que nous n’avons pas su accueillir, ces parents ses proches que nous avons vu partir. Ces vies mutilées scandées en chiffre dans le quotidien de nos journaux. Ces vies injustes autour de nous dans un monde qui semble broyer – ces vies trahisons, tricheries, incompréhensions qui nous ont fait souffrir, nous ou nos proches. Tout cela nous le portons vers Jésus. Tout cela nous le vivons à côté de la Croix dans une prière d’intercession. Répétée sans cesse comme la plainte de l’humanité… « Seigneur Jésus, Fils du Dieu Vivant, prends pitié de moi pêcheur. Prends pitié de nous pêcheurs ».
Que cette belle intercession, tout au long de la semaine, vous conduise les premiers au tombeau. Que cette belle intercession vous permette d’accueillir dans vos cœurs la Résurrection…
Il est Vraiment ressuscité. Toute l’humanité encore dans une vallée de larmes, renaîtra, rejaillira, se réveillera dans l’infini de l’amour de Dieu. Au pied de la Croix de Jésus, avec Marie mère de Jésus, avec l’apôtre Jean, nous aimons nous tenir et espérer.

Bonne prière au pied de la Croix et belle fête de Pâques.
Père Jean