Patrimoine de la paroisse

1749-Paroisse Saint-Louis-Marie en Brocéliande

Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort
à Montfort-sur-Meu

Bédée_21

Saint-Pierre et Saint-Louis
à Bedée

La Nouaye_58

Saint-Étienne
à La Nouaye

Talensac

Saint-Méen
à Talensac

breteil

Saint-Malo
à Breteil

pleumeleuc

Saint-Pierre Apôtre
à Pleumeleuc

Saint gonlay

Saint-Guillaume
à Saint-Gonlay

Iffendic

Saint-Eloi
à Iffendic

Eglise Saint Louis Marie Grignon de Montfort :

L’église est édifiée dans la seconde moitié du 19ème siècle. Une première campagne de travaux est entreprise de 1848 à 1851 et l’église est achevée en 1885-1886. Les deux campagnes de construction sont aisément perceptibles. La première se distingue par sa sobriété et son classicisme tandis que la deuxième, qui concerne le massif antérieur, affiche un caractère plus ostentatoire au style italianisant. Le décor intérieur, conçu par l’architecte Langlois, est d’esprit néo-classique. Un motif décoratif figurant des personnages bibliques subsiste sur le couvrement du choeur, vestige d’un décor jadis beaucoup plus important qui ornait la quasi totalité des intérieurs.

L’église en totalité est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 3 mai 2013

Eglise Saint-Pierre et Saint-louis, Bédée :

De style néo-gothique, elle fut élaborée par l’architecte Arthur Regnault et consacrée en 1888. L’intérieur de cette église, aux voûtes en calcaire de Caen, est décoré par des éléments récupérés de l’ancienne église du XVIe siècle, qui s’élevait au même emplacement. L’ancienne église, à l’origine priorale, dépendait des bénédictins de Saint-Melaine de Rennes. Elle datait majoritairement du 16e siècle mais conservait toutefois des vestiges du 11e siècle

Eglise Saint-Etienne, La Nouaye :

L’église date des XVème et XVIème siècles.

Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 3 octobre 2014.

L’édifice est remarquable pour son porche ouvert.

Les vestiges du socle de la croix de cimetière font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er octobre 1913.

Eglise Saint-Méen, Talensac :

L’ancienne église des XVe et XVIe siècles incendiée en 1872 possédait une chapelle privée, au nord, dédiée à la Vierge et une chapelle du XVIIIe siècle, au sud, dédiée à sainte Anne. Nouvelle église construite en 1880, sur les plans de l’architecte Aristide Folie, consacrée par Monseigneur Place le 12 septembre 1882.

La tour clocher fut construite en 1890 sur les plans de l’architecte Henri Mellet. Elle comprend également la chapelle mortuaire de la famille Porteu de La Thorandière du XIXe siècle. La croix monumentale date du XVe siècle.

Eglise Saint-Malo, Breteil :

L´étude archéologique de l´édifice rend compte de plusieurs périodes de construction. Des vestiges de baies anciennes sont datables du 15e siècle comme celle de la chapelle nord de la Touche-Louvel. L´église est reconstruite et surélevée dans la première moitié du 16e siècle. Une inscription aujourd´hui disparue nous dévoilait les noms du charpentier Alain Bigot et du trésorier Allain Pichon. Le clocher date de 1742 comme en témoigne encore une pierre, scellée à la base du clocher, sur laquelle on trouve l’inscription suivante : « par Mre Joseph Bigot, recteur 1742 ». De 1876 à 1878, l’église connaît de nouvelles transformations sous la direction de l´architecte Aristide Folie. Ainsi, une nouvelle sacristie est construite dans le prolongement du chœur et un nouveau bas-côté au nord de celui-ci. C´est à cette période que le retable majeur fut transformé, les poutres remplacées par des tirants métalliques. Lors de ces travaux, un certain nombre de tombes du cimetière sont également enlevées. Le nom des personnes qui reposaient à cet endroit est aujourd’hui indiqué sur une plaque située contre le mur extérieur est de l’église. Des travaux récents de rénovation intérieure ont eu lieu en 1963 : les panneaux de la chaire a prêcher du 18e siècle ont été démontés et remployés pour le nouvel autel.

Eglise de plan complexe en croix latine irrégulière. La façade ouest est précédée d´un porche recouvert d´une charpente. Les chapelles latérales forment un transept décalé. Le clocher est situé contre la chapelle sud. Un bas-côté a été ajouté au nord du chœur puis une sacristie contre le mur du chevet.

Eglise Saint Pierre Apôtre, Pleumeleuc : 

L´église saint-Pierre de Plemeuleuc a été construite en plusieurs campagnes. Des vestiges d’un appareillage du 11ème siècle dans les murs de la nef témoignent de son ancienneté in situ. L´église est cependant reconstruite au 15ème siècle et dans la première moitié du 16ème siècle (façade ouest), puis elle est agrandie de chapelles formant transept et d’une tour en 1839 par l’architecte Leroux. Les archives mentionnent la restauration du clocher en 1869 par l´entrepreneur Peschard de Montfort-sur-Meu. Croix monumentale du 15ème ou du 16ème siècle.

Eglise Saint Guillaume, Saint Gonlay :

Ancien prieuré-cure de l´abbaye Saint-Jacques de Montfort, l´église aurait été dédiée, jusqu´au 18e siècle, au saint gallois Gundlee. L´édifice fondé au 13e siècle a été agrandi et reconstruit. La chapelle seigneuriale, au Nord porte la date de 1537 sur une sablière également sculptée d´inscriptions gothiques. Une trésorerie y est accolée au 17e siècle. La nef relevée dans la première moitié du 16e siècle, a été remaniée au cours du17e siècle, sans doute au moment de la reconstruction du chœur en 1670, et au début du 18e siècle (la grande fenêtre sud est datée 1719). La tour est, elle aussi, construite au 17e siècle, comme le porche Sud qui abritait, dans sa partie supérieure, un ossuaire ou une salle des archives. En 1890, l´église est dans un mauvais état, un projet de restauration est élaboré par Arthur Regnault. En 1893, une subvention est accordée. L´entrepreneur Huchet procède à la réfection de la toiture, du pignon occidental et des portes extérieures. La décoration des tirants, des sablières et des autels est confiée à Goudrieux et le douvelis de bois est remplacé par le charpentier Argentais.

L´église qui conserve son cimetière, offre une silhouette très caractéristique de la 2e moitié du 17e siècle avec sa tour massive et son chœur à pans coupés. Malgré les agrandissements successifs, on distingue la structure initiale, composée de deux volumes distincts de la nef et du chœur, sur laquelle se greffent une tour et un porche, au Sud, une chapelle et une trésorerie, au Nord. A noter, en extérieur les bas –reliefs sculptés autour de la fenêtre sud de la nef qui pourraient évoquer Saint-Yves et le pauvre. A l´intérieur, un arc diaphragme isole encore la nef du reste de l´église ; il rappelle le fonctionnement primitif d´un espace très fractionné, typique de la liturgie médiévale. La chapelle seigneuriale placée au Nord selon une habitude courante, occupe une position privilégiée par rapport au chœur ; elle est munie d´un accès direct qui permet un mode de circulation distinct de celui des autres paroissiens.

Eglise Saint Eloi, Iffendic :

Inscrite depuis 1926 à l’inventaire des monuments historiques, l’église d’Iffendic fait partie des belles églises du département d’Ille-et-Vilaine. Sur son origine on nous rapporte qu´un certain Jacob en fait don au 12e siècle à l´abbaye de Marmoutier qui y fonde un prieuré. Les sources mentionnent également d´importantes campagnes de travaux au 15e puis au 16e siècles. La façade occidentale avec son décor sculpté de qualité remonte à cette période ainsi que le collatéral nord. Le porche sud formant ossuaire est daté de 1607. Il a été en partie remanié au 19e siècle. La partie supérieure de la tour est élevée en 1702 (porte la date). Un projet non réalisé d´agrandissement de l´église fut proposé par l´architecte Albert-Béziers Lafosse en 1870.

Eglise de plan allongé, à deux vaisseaux : nef et collatéral nord. Le chœur s´ouvre par un arc diaphragme, il est terminé par un chevet plat éclairé par une grande verrière. Une sacristie à étage est accolée contre le mur nord du chœur. La tour du clocher située en façade sud est cantonné à l´ouest d´un porche qui a servi également d´ossuaire et à l´est d´une chapelle, dite chapelle du Breil. L´élévation latérale nord se définit par une succession de pignons multiples qui caractérise aujourd´hui l´église ainsi que sa façade ouest aux contreforts à degrés.