Ordinations sacerdotales 2023 : homélie de Mgr Pierre d’Ornellas

Homélie de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, pour les ordinations sacerdotales de Loïc Brodin, Hubert Rime, Pierre Le Thieis du dimanche 25 juin 2023 à la Cathédrale Saint-Pierre de Rennes.

Nombres 11, 11-25 ; Psaume 88 ; Actes des Apôtres 20,17-36 ; Évangile de saint Jean 15,9-17

Mgr d'Ornellas prononce l'homélie pour la messe d'ordinations sacerdotales de Pierre, Loïc et Hubert
Mgr d’Ornellas prononce l’homélie pour la messe d’ordinations sacerdotales de Pierre, Loïc et Hubert

Chers amis,

Qu’il est beau ce Moïse ! Oui, regardons-le aujourd’hui au moment où nous allons vivre l’ordination presbytérale de trois de nos frères. Regarder Moïse, c’est contempler Jésus, notre nouveau Moïse.

Humilité et service

Dans son humilité, Moïse reconnaît qu’il ne peut pas porter seul le poids, le fardeau du Peuple que Dieu lui a confié. Le Livre des Nombres nous apprend que Moïse est « l’extrêmement humble, l’homme le plus humble que la terre ait porté » (12,3). Avec humilité, Moïse crie vers Dieu en reconnaissant sa faiblesse ; il ne se sent pas capable face à ce Peuple qui n’est rien moins que le Peuple du Dieu vivant.

Pourtant Moïse a reçu l’Esprit. Cela ne l’empêche pas d’éprouver sa faiblesse devant ce Peuple qui a été choisi par Dieu, qui a reçu les promesses de la fidélité de Dieu. Ce Peuple dont le titre souverain est « Peuple de Dieu », mérite la plus grande attention afin qu’il reçoive la nourriture appropriée et qu’il puisse s’en rassasier car il est tout simple le « Peuple de Dieu ». Il a besoin qu’on prenne soin de lui avec la plus grande délicatesse comme un berger prend soin de ses brebis, les bien-portantes comme les malades, tout simplement parce qu’il est le « saint Peuple de Dieu ». Ce Peuple exige qu’on lui rende le plus grand service avec l’empressement de la charité qui lui est due car il est le « saint Peuple de Dieu » ! Qui pourrait prétendre être à la hauteur d’un tel service, d’une telle délicatesse, d’une telle attention ? Comment prétendre être capable de servir le « Peuple de Dieu » ?

Le Concile Vatican II nous enseigne sur cette faiblesse des serviteurs de l’œuvre de Dieu : « L’œuvre divine à laquelle les prêtres sont appelés par l’Esprit Saint (cf. Actes 13,2) dépasse toutes les forces, toute la sagesse de l’homme […]. Le véritable ministre du Christ est donc un homme conscient de sa propre faiblesse, travaillant dans l’humilité, discernant ce qui plaît au Seigneur (cf. Éphésiens 5,10) ; enchaîné pour ainsi dire par l’Esprit (cf. Actes 20,22), il se laisse conduire en tout par la volonté de Celui qui veut que tous les hommes soient sauvés. Cette volonté, le prêtre sait la découvrir et s’y attacher au long de la vie quotidienne, parce qu’il est humblement au service de tous ceux qui lui sont confiés par Dieu dans le cadre de la charge reçue et des multiples événements de l’existence[1]. »

Procession d'entrée de la messe d'ordinations sacerdotales
Procession d’entrée de la messe d’ordinations sacerdotales

Communion dans la foi théologale

Pour pallier sa faiblesse, Moïse prend une part de son esprit qui est transmise à 70 Anciens qui porteront avec lui le Peuple. Le Concile Vatican II reprend la tradition liturgique qui a appliqué ce passage du Livre des Nombres à l’ordination sacerdotale[2]. En effet, nous le savons, par « l’Esprit Souverain » (prière d’ordination épiscopale), l’évêque a reçu la plénitude du sacerdoce. Il peut alors transmettre ce sacerdoce à ceux qui deviennent ses « collaborateurs » en étant prêtres. C’est par le don de « l’Esprit de sainteté » (prière d’ordination), que les prêtres reçoivent le sacerdoce grâce à l’imposition des mains et la prière d’ordination.

De l’évêque aux prêtres, il s’agit du même sacerdoce ministériel. Ce passage du Livre des Nombres que la Tradition catholique a reçu pour l’appliquer à l’ordination sacerdotale explique le rite liturgique de la promesse de « vivre en communion ». Cette communion est comprise par la foi vivante, théologale, en ce don du sacerdoce transmis par l’évêque. Cette communion est vécue par le « respect » avec amour pour ce don particulier du sacerdoce. Cette communion est aussi vécue par « l’obéissance » intérieure et libre à ce don du sacerdoce ministériel qui nous oblige tous, nous, prêtres et évêques, « à vouloir, de jour en jour, nous unir davantage au souverain prêtre Jésus-Christ et nous consacrer avec lui pour le salut du genre humain ».

Cette communion n’est possible que si chacun est plein de « respect » pour ce sacerdoce ministériel reçu et obéit de toute sa liberté à ce don reçu.

« Veillez sur vous-mêmes »

Pierre, Loïc et Hubert prononcent leur engagement
Pierre, Loïc et Hubert prononcent leur engagement

Ainsi, nous comprenons cette parole de saint Paul à Milet quand il achève son ministère apostolique. Il ne dit pas simplement aux Anciens « Veillez sur tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis responsables » mais il commence par : « Veillez sur vous-mêmes. » Aujourd’hui, saint Paul dit aux prêtres et aux évêques : veillez sur votre humanité et votre équilibre de vie, veillez sur votre vie spirituelle et sur votre foi, veillez sur votre charité, veillez sur ce sacerdoce ministériel que vous avez reçu.

Pour vous qui recevez ou qui avez reçu ce sacerdoce ministériel, ce « veillez » signifie : respectez ce sacerdoce ministériel et obéissez à tout ce qu’il contient et exige ! Alors, Paul à Milet peut se mettre à genoux avec les Anciens et vivre un moment de communion extraordinaire tout simplement parce que chacun est habité par le respect et par l’obéissance à ce don inouï, transcendant, du sacerdoce ministériel.

Amour de l’Église

Cette communion se vit concrètement dans le souci partagé qui nous fait rechercher ensemble comment toujours mieux prendre soin du saint Peuple de Dieu afin qu’il soit missionnaire et témoigne de Dieu en ce monde qui L’a oublié et qui vit comme si Dieu n’existait pas.

En définitive, il s’agit d’une communion en Jésus qui « a aimé l’Église et s’est livré pour elle » (Éphésiens 5,25). Jésus la veut « sainte et immaculée » (Éphésiens 1,4) afin qu’elle porte témoignage de Dieu au milieu du monde. Ce respect et cette obéissance, c’est avant tout un respect de Jésus, notre grand prêtre, le seul qui a parfaitement aimé l’Église et s’est livré pour elle. L’obéissance, c’est l’obéissance à Jésus, le seul qui a aimé l’Église et qui, par obéissance à son Père, s’est livré pour elle.

Si le prêtre agit au nom du Christ, in persona Christi capitis, alors son humanité a vocation à être habitée chaque jour davantage par l’amour de l’Église. Car c’est elle, le « saint Peuple de Dieu », que Dieu ne cesse pas de constituer parce qu’Il lui donne la mission d’évangéliser. Comme l’a affirmé le saint pape Paul VI, « l’Église existe pour évangéliser[3] ».

Qui dira à quel amour du saint Peuple de Dieu conduit cette communion dans le sacerdoce ministériel, qui est une communion dans le Christ ressuscité et miséricordieux ! Qui dira cet amour auquel l’évêque et le prêtre sont appelés ! Un amour qui devient de plus en plus semblable à celui de Jésus.

Pour nous, aujourd’hui, il s’agit d’une communion dans l’amour pour l’Église Particulière qui est ici en Ille-et-Vilaine. Église particulière appelée à témoigner du Dieu vivant pour tous les habitants de notre cher département. Cet amour est la véritable force des serviteurs que sont les évêques et les prêtres au service de la même Église Particulière, du même diocèse.

Écoutons encore l’enseignement du Concile Vatican II : « Cette humilité, figurée par Jésus et par Moïse doux et humbles de cœur, cette obéissance responsable et volontaire modèle les prêtres à l’image du Christ ; ils ont en eux les sentiments qui furent dans le Christ Jésus : « Il s’est dépouillé lui-même en prenant la condition de serviteur… en se faisant obéissant jusqu’à la mort » (Philippiens 2,7-9)[4]. »

Voilà à quelle obéissance nous conduit l’amour ! Telle est la « charité pastorale » à laquelle nous invite le sacerdoce ministériel, une charité qui prend tout notre être et toute notre vie[5]. Cette charité pastorale est celle du pasteur qui donne humblement sa vie pour ses brebis parce qu’elles sont celles du Christ, parce qu’elles appartiennent au saint Peuple de Dieu, parce que ce Peuple demeure pour toujours, le Peuple de notre grand Dieu.

Cette charité pastorale rend raison du célibat à la suite de Jésus qui, lui-même, en toute liberté d’homme, a choisi le célibat en étant consacré à l’œuvre du salut du monde. Ce célibat est un trésor magnifique qui paraît tellement ajusté à la mission du prêtre et de l’évêque, eux qui célèbrent l’Eucharistie pour le saint Peuple de Dieu.

Les ordinands prostrés pendant la litanie des saints
Les ordinands prostrés pendant la litanie des saints

Joie et souffrances

L’obéissance de l’amour est une force à nulle autre pareille. Elle est aussi une joie. Jésus la dévoile en évoquant sa propre joie, en faisant confidence de sa joie intime, Lui qui est le nouveau Moïse et l’unique Bon Pasteur. Conformant notre vie à Lui, nous, prêtres, nous sommes appelés à connaître nous aussi la joie propre aux pasteurs : « Je vous ai dit cela, dit Jésus, pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

En désirant que notre joie soit « parfaite », Jésus tourne notre regard vers la fin de l’histoire quand tous les hommes seront sauvés et connaîtront la vérité (cf. 1 Timothée 2,4). Il nous est bon de porter notre regard sur cette fin qui donne la joie de l’espérance. Jamais le ministère pastoral n’est vain. Tout est orienté vers cette fin où il y aura cette joie parfaite. Tout le travail pastoral, que sa fécondité soit visible ou invisible, s’inscrit dans ce mouvement qui nous oriente vers cette fin où la joie du Royaume sera « parfaite » pour tous les hommes, en premier pour tout Israël et aussi pour toutes les nations du monde.

Cependant, la joie promise n’est pas seulement pour la fin, elle est aussi pour aujourd’hui ! Il est bon de nous le dire. Cette phrase de Jésus dans l’évangile de saint Jean est actuelle !

Certes, les tribulations du ministère sont diverses. Moïse crie sa souffrance de voir le Peuple de Dieu récriminer contre son Seigneur et se tourner vers les idoles. Jésus a pleuré sur Jérusalem (cf. Luc 19,41). Il a enduré les « hypocrites » (Matthieu 23) et la « dureté de cœur » de ses disciples (cf. Jean 6,60). Il leur a reproché leur « incrédulité » (cf. Marc 16,14). Les prêtres – et l’évêque avec eux – souffrent de la dureté de cœur qu’ils rencontrent parfois parmi les disciples de Jésus. Ils souffrent des infidélités à l’appel de Dieu. Avec les fidèles qui aiment l’Église et qui participent à son œuvre d’évangélisation, les prêtres endurent douloureusement les trahisons qui salissent l’Église pourtant appelée à témoigner de Dieu. Alors les prêtres – et l’évêque avec eux – ainsi que les fidèles reçoivent la grâce d’offrir au Christ leurs souffrances pour son Église bien-aimée.

Mgr d'Ornellas prononçant la prière d'ordination
Mgr d’Ornellas prononçant la prière d’ordination

Joie dans la sainte Église

En effet, nous le savons, l’Église est sainte. Nous pouvons le croire. Cette Église est sainte car le Christ, fidèle à son Église, ne cesse pas de la sanctifier[6]. Au milieu de ces tribulations, les prêtres – et l’évêque avec eux – ressentent avec douceur et vigueur l’appel à la sainteté que le Christ leur fait entendre le jour de leur ordination et tout au long de leur vie.

Voilà l’espérance des prêtres, des évêques et des fidèles, voilà l’espérance des consacrés : le Christ sanctifie son Église ! Pasteurs du saint Peuple de Dieu, les prêtres sont au service de ce ministère de sanctification qui s’accomplit aujourd’hui dans l’Église. Tout prêtre – et tout évêque – peut s’appliquer la célèbre parole de saint Augustin : « Avec vous je suis chrétien, pour vous je suis évêque. » Prêtres, évêques, nous sommes d’abord des « chrétiens ». Avec vous, membres du saint Peuple de Dieu, et comme vous, pas moins que vous, nous sommes appelés à nous laisser sanctifier par le Christ.

Les prêtres sont appelés à discerner l’œuvre de Dieu qui s’accomplit dans les cœurs. Jésus a exulté de joie en voyant le Père se révéler aux « tout-petits » (cf. Luc 10,21). Qu’il est beau de voir les pasteurs éprouver eux-aussi cette joie qui est celle de Jésus en voyant le Père des Cieux se révéler à des paroissiens, à des jeunes, à des personnes malades ou handicapées, à des personnes migrantes, à des enfants et à leurs parents ou grands-parents. Quelle joie pour des pasteurs de voir la grâce de Dieu à l’œuvre dans les cœurs qui s’ouvrent à la grandeur du pardon ! Quelle joie pour les pasteurs de voir le visage de Jésus illuminer le cœur de jeunes ou d’adultes qui expriment leur soif de Le connaître davantage et de Le prier ! Quelle joie des pasteurs quand ils entendent des membres du saint Peuple de Dieu reconnaître la fidélité de Dieu et de son amour dans leur vie concrète, au sein de leur famille ou de leur communauté ! Quelle joie habite l’esprit des pasteurs quand ils reçoivent le témoignage si beau de la vie consacrée vécue humblement et avec amour ! Quelle joie pour des pasteurs de voir grandir l’unité du saint Peuple de Dieu alors même que cette unité paraît, comme pour Moïse, impossible à porter ! Quelle joie enfin pour les prêtres d’être témoins de l’appel que Jésus fait entendre dans les cœurs de jeunes qui expriment leur désir de servir comme prêtre et qui répondent avec joie : « Me voici. »

Mgr Pierre d'Ornellas impose ses mains sur la tête des ordinands
Mgr Pierre d’Ornellas transmet le don de l’Esprit en imposant ses mains sur la tête des ordinands

L’amitié et la Parole

Cette joie du prêtre et de l’évêque se nourrit d’une amitié particulière : « Je vous appelle mes amis », leur dit Jésus. Quelle en est la raison ? Jésus l’explique aussitôt : « Car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » Voilà une exigence radicale propre aux prêtres et aux évêques : vivre l’amitié avec Jésus en recevant « tout » ce que le Père Lui a dit.

Prêtres et évêques, nous respectons notre sacerdoce et nous obéissons au sacerdoce reçu en nous nourrissant de la Parole de Dieu, en la scrutant avec ardeur, en l’écoutant avec amour, en la recevant avec foi. Nous sommes les « ministres de la Parole de Dieu », enseigne le Concile Vatican II. Le Concile précise alors que « le Peuple de Dieu est rassemblé d’abord par la Parole du Dieu vivant qu’il convient d’attendre tout spécialement de la bouche des prêtres. En effet, nul ne peut être sauvé sans avoir d’abord cru ; les prêtres, comme coopérateurs des évêques, ont pour premier devoir d’annoncer l’Évangile à tous les hommes. […] C’est la parole de salut qui éveille la foi dans le cœur des non-chrétiens, et qui la nourrit dans le cœur des chrétiens ; c’est elle qui donne naissance et croissance à la communauté des fidèles [7]. »

Cher Loïc, cher Pierre et cher Hubert, au-delà des charismes divers qui sont les vôtres, vous allez devenir prêtres de la Nouvelle Alliance. Ce sacerdoce transcende tous les charismes. Recevez avec gravité la parole de Jésus qui vous « choisit » et vous « établit » quand il vous dit : « Je vous appelle mes amis. » Soyez des hommes de la Parole de Dieu, des hommes façonnés par cette Parole, des hommes dont la langue maternelle qui jaillit du plus profond du cœur est celle que parle Dieu à son Peuple. Soyez aussi des hommes de l’Eucharistie, en vous offrant tout entier jusqu’à la mort dans le saint sacrifice que vous célébrerez qui est toujours le saint sacrifice de Jésus. Soyez hommes de la Parole et de l’Eucharistie afin de prendre soin, avec tout l’amour dont vous êtes capables, du saint Peuple de Dieu.

Les abbés Pierre, Loïc et Hubert dans leur nouvel habit
Les abbés Pierre, Loïc et Hubert dans leur nouvel habit

Intercession de Marcel Callo

Je n’hésite pas à vous confier à l’intercession du Bienheureux martyr Marcel Callo, un jeune fidèle du saint Peuple de Dieu. Ce jeune Marcel mort à 23 ans a prié et offert ses sacrifices dans le camp allemand où il était réquisitionné, pour que son frère Jean soit un « saint prêtre ». Or, la prière de Marcel fut exaucée, j’en suis personnellement témoin. Marcel a éprouvé la réalité de l’amitié de Jésus. Dans sa prison où tout lui a été retiré, il écrit : « Il est un Ami qui ne me quitte pas un seul instant. » Il fut fidèle à la prière « au pied de son lit », raconte Jean son frère. Vous aussi, soyez fidèles à la prière dont aucune occupation ne peut vous distraire, comme le conseille le sage saint Jean de la Croix.

Que le Bienheureux Marcel illumine dans vos cœurs de prêtres l’amitié que le Christ vous porte. Par amour du saint Peuple de Dieu qui compte sur vous et sur votre fidélité, soyez chaque jour dignes de cette Amitié de Jésus pour vous. Vous en éprouverez une grande joie, celle que « nul ne pourra vous ravir », vous assure Jésus lui-même.

Et vous, chers membres du saint Peuple de Dieu, au service duquel nous sommes, sans autre idée, sans autre désir que de vous servir par amour de vous tous, avec le Bienheureux Marcel, priez afin que Loïc, Hubert, Pierre et tous les prêtres que vous connaissez, et tous les prêtres du diocèse de Rennes, deviennent de « saints prêtres » pour être vos serviteurs sur votre propre chemin de sainteté. Car, comme le dit le pape François « la sainteté est le plus beau visage de l’Église », le plus beau visage de l’humanité.

Gloire à Dieu pour ses saintes et pour ses saints ! Gloire à Dieu pour sa sainte Église ! Gloire à Jésus qui seul est saint ! Gloire à l’Esprit Saint qui, malgré nos égarements, ne cesse pas de nous sanctifier ! Gloire à Dieu qui suscite sans cesse son saint Peuple qu’Il aime avec tendresse ! Amen.

Les nouveaux prêtres avec Mgr d'Ornellas et Mgr Bondu
Les nouveaux prêtres avec Mgr d’Ornellas et Mgr Bondu

[1] Cf. Concile Vatican II, Décret sur la vie et le ministère des prêtres, Presbyterorum ordinis, n. 15.

[2] Cf. Concile Vatican II, Décret sur la vie et le ministère des prêtres, Presbyterorum ordinis, n. 7. Voir la prière d’ordination sacerdotale.

[3] Paul VI, Exhortation Evangelii nuntiandi, 8 décembre 1975, n. 14.

[4] Cf. Concile Vatican II, Décret sur la vie et le ministère des prêtres, Presbyterorum ordinis, n. 15.

[5] Cf. Concile Vatican II, Décret sur la vie et le ministère des prêtres, Presbyterorum ordinis, n. 14.

[6] Cf. Concile Vatican II, constitution sur l’Église, Lumen gentium, n. 39.

[7] Ibid., n. 4.