Jésus tend la main aux malades et aux exclus

6E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE (B). En ce dimanche de la santé, l’Evangile rappelle que Jésus est proche des malades. L’homélie du père Daniel Boué, curé de la paroisse Saint-Judicaël en Brocéliande, ,  des 10 et 11 février 2024.

« La rencontre de Jésus avec le lépreux nous ouvre une espérance immense », dit le père Daniel Boué, curé de la paroisse Saint-Judicaël en Brocéliande, dans son homélie.
« La rencontre de Jésus avec le lépreux nous ouvre une espérance immense », dit le père Daniel Boué, curé de la paroisse Saint-Judicaël en Brocéliande, dans son homélie. (photo archives Saint-Judicaël)

MÉDITATION DE LA PAROLE 

« Quelqu’un vraiment à bout de souffle. »

Voilà quelqu’un qui a dû surprendre, les apôtres,  la foule…

Si nous avons fait attention… c’est un pauvre lépreux qui se jette aux pieds de Jésus, car il n’en peut plus d’être exclu et mis au rancart de la société comme cela était à cette époque pour les lépreux.

La lèpre était considérée comme une punition pour les péchés ; comme une impureté dont on devait se protéger, et comme une maladie honteuse. La première lecture en témoigne clairement.

 

Jésus se laisse approcher sans problème. Il impose les mains dans un geste de bénédiction. Le lépreux est guéri

 

Dans cette scène, Jésus se laisse approcher sans problème. Il impose les mains dans un geste de bénédiction. Le lépreux est guéri et Jésus lui dit d’aller se montrer aux prêtres du temple pour obéir aux recommandations contenues dans la loi de Moïse.

La guérison du lépreux nous enseigne qu’à la suite de Jésus, le mal peut être vaincu. Oui, la rencontre de Jésus avec le lépreux nous ouvre une espérance immense. Cette action nous montre que Jésus ne répugne pas à toucher n’importe quel être humain pour le libérer, pour le sauver.

 

Avec Jésus les maux de notre monde – guerres, oppressions, famines, déplacements.., que nous vivons ne peuvent avoir le dernier mot sur notre espérance.

 

Oui, avec Jésus les maux de notre monde – si présents dans les médias et dans la réalité : guerres, oppressions, famines, déplacements, etc. que nous vivons actuellement ne peuvent avoir le dernier mot sur notre espérance.

C’est dans la Foi que nous attendons ce monde meilleur. Comme disciple de Jésus, nous savons qu’il est commencé, qu’il est en germe.

Dans chaque eucharistie, nous le proclamons avec force après la consécration en entendant ces mots : « Il est grand le mystère de la Foi ».

Et que ce monde a besoin de conversion comme va nous le rappeler ce temps du carême qui commencera mercredi 14 février.

Que ce temps de carême nous permette de regarder Jésus et d’oser lui demander : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Tel est aussi le sens de cette belle célébration des Cendres que nous allons vivre ensemble dans quelques heures.

 

 

père Daniel Boué,
curé de la paroisse Saint-Judicaël en Brocéliande