« Avec Jésus, nous passons de la peur à la confiance »

Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à passer de la peur à la confiance. Nous savons tous que cela n’est pas facile, surtout lorsque nous sommes confrontés à des tempêtes.

La première lecture nous parle de Job, douloureusement éprouvé par le mal. Il reproche à Dieu de rester muet face à la souffrance qu’il endure et qui lui semble injuste. Cependant, Dieu lui répond en affirmant sa puissance sur le mal.

Maladie, pauvreté, guerre… toutes ces souffrances qui accablent notre monde, le Christ les a prises sur lui. Nous ne devons plus rester centrés sur nous-mêmes, mais sur lui qui est mort et ressuscité pour nous

La suite de ce récit nous montre que Job retrouvera une situation bien meilleure que celle qu’il avait au début. Ce cri de souffrance est toujours d’actualité : des hommes, des femmes et des enfants sont douloureusement éprouvés par la maladie, la pauvreté, la guerre, la violence et la famine. Beaucoup n’ont plus la force de crier vers le Seigneur, mais nous pouvons le faire en leur nom.

Toutes ces souffrances qui accablent notre monde, le Christ les a prises sur lui. C’est la grande découverte de Paul : Jésus est mort pour tous les hommes en portant le poids de leur mal. Nous ne devons plus rester centrés sur nous-mêmes, mais sur lui qui est mort et ressuscité pour nous.

Cet évangile est une bonne nouvelle pour notre Église et notre monde, confrontés aux tempêtes de la vie. Le Seigneur marche à nos côtés. Il est toujours là au cœur de nos vies

Avec cet Évangile, nous voyons que c’est cet amour qui pousse le Christ vers “l’autre rive”. Pour comprendre cette décision, nous devons saisir qu’il ne s’agit pas seulement de l’autre côté du lac, mais de passer au-delà des forces du mal.

Cet évangile est une bonne nouvelle pour notre Église et notre monde, confrontés aux tempêtes de la vie. C’est surtout un appel à la foi. Le Seigneur marche à nos côtés. Il est toujours là au cœur de nos vies. Son Eucharistie nous le rappelle. Quelles que soient les tempêtes, et même s’il semble dormir, il veille sur nous comme sur son bien le plus précieux. Il est proche de nous, en nous. Il est notre lumière et notre salut. Rien ne saurait nous séparer de son amour. »