Luc Métayer ordonné diacre : rien n’est impossible à Dieu

Le 4 octobre 2020, je serai ordonné diacre en vue du sacerdoce par Mgr Joly en l’église Saint-Luc de Châteaugiron. Cet événement est le fruit d’un long chemin qui commence depuis une belle vie familiale chrétienne, en passant par quelques années de travail dans la restauration et, enfin, par six années de vie au séminaire ou le labeur quotidien est d’essayer d’apprendre a suivre le Christ. Voici trois aspects que je peux vous partager afin de me présenter.

Par Luc Métayer

Souvent il est dit de moi que je suis joyeux, que je porte la joie en moi. Il est vrai que c’est sans doute l’une des grâces que j’ai reçue depuis l’enfance. Ce que je peux dire, c’est qu’elle n’est pas éphémère, elle vient bien de Dieu. Même dans les moments plus difficiles, au fond de moi, il y a cette espérance qui ne déçoit jamais et donne cette joie. Cette joie est le fruit de la folie de Dieu qui se donne a chacun de nous jusqu’à sa Croix. Cette joie est le fruit de la présence de Dieu a toutes nos croix. C’est véritablement pour cette folie que je décide de suivre le Christ : il est temps que le monde la connaisse.

Ce verset m’accompagne depuis que j’ai choisi de suivre le Christ : ce n’est pas sur mes forces que je compte mais bien sur Dieu. Cette phrase dit par l’ange a Marie lui donne la liberté de dire « OUI » a dieu, c’est dans le même esprit qu’aujourd’hui je suis prêt a dire aussi oui. Marie tient une place particulière. Je l’ai découverte en famille, a Pontmain, tout petit ; c’est elle qui m’a appris a m’approcher de son Fils, a ne jamais perdre espérance car il se laisse toucher. Enfin, Marie est une école d’humilité et de prière, c’est a son exemple que j’essaie de continuer le chemin.

La folie de ce prêtre de chez nous m’a toujours édifié. C’est avec les Foyers de Charité que j’ai découvert ce prêtre, et surtout la consécration a Jésus par les mains de Marie qu’il propose. C’est dans l’esprit de cette consécration que j’essaie de vivre quotidiennement. Le deuxième aspect qui me marque profondément chez lui est son zèle missionnaire. Il possède une actualité étonnante pour un prêtre du XVIIe siècle. En effet, il n’hésitait pas a utiliser les chants profanes de l’époque pour ses missions, pour évangéliser. Il utilisait tout ce qu’il pouvait pour amener a Dieu les personnes qu’il rencontrait.