Déconfinons nos cœurs » en chanson avec Laurent Grzybowski

Déconfinons nos cœurs !

Le chanteur chrétien Laurent Grzybowski viendra donner un témoignage en chansons à :

Dimanche 8 août à 20h30

à la cathédrale de Dol de Bretagne

Bien connu des assemblées paroissiales et des mouvements catholiques, cet auteur compositeur qui a écrit de nombreux chants pour la liturgie ne vient pas « se produire » en concert. Il vient témoigner de ce qui l’habite et partager sa foi en chansons, accompagné de sa guitare et d’un pianiste. Dans le respect, bien sûr, de toutes les règles sanitaires

(n’oubliez pas votre masque !).

Dans cette rencontre chantante, sur le thème « Déconfinons nos cœurs », Laurent Grzybowski propose avant tout une expérience : celle du bonheur de chanter ensemble, tous âges confondus ! Chanter pour vivre, pour rester debout, pour résister à toutes formes de sinistrose. Chanter pour ne pas se laisser abattre par le coronavirus.L’occasion d’une belle soirée (une heure max) en famille avec les grands-parents, les parents, les jeunes et les petits-enfants. Un grand moment de joie et d’espérance !

Entrée libre – Libre participation aux frais – Vente de CD

Pour le connaitre mieux:

Une guitare, une voix et un cœur !Laurent GRZYBOWSKI

L’empêcheur de chanter en rond

Persuadé qu’une chanson peut changer le monde, Laurent Grzybowski sillonne depuis 25 ans les routes de France et d’Europe pour chanter la paix et la fraternité : 40 000 km par an, soit le tour de la terre chaque année ! Père de quatre enfants, cet auteur-compositeur interprète ses propres chansons en concert et anime de grands rassemblements : Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), Frat des lycéens, rencontres d’aumônerie ou de scoutisme, Pèlerinage national à Lourdes… Il participe également à de nombreuses manifestations artistiques : Francofolies de La Rochelle, festival « Dieu est rock » de Saint-Jean-de-Bournay (Isère), festival de Pâques à Chartres, festival des « Chansons et musiques inspirées », à Xonrupt-Longemer (Vosges), festival religieux d’expression artistique -FREA- au Vésinet (Yvelines), festival Catho Créazic à Tournai, en Belgique, Jubilez à Reims, ou encore le festival humaniste « Là haut sur la colline » à Sion, en Lorraine.

Né en 1961, à Paris, issu d’une famille catholique de cinq enfants, Laurent a découvert l’amour du chant dès son plus jeune âge. A 6 ans, il intègre un célèbre chœur liturgique, fondé par le père Joseph Gelineau à l’église Saint-Ignace : la chorale Mini-Hosanna. Il en deviendra l’un des solistes attitrés. Dans le même temps, il connaît la joie de chanter les psaumes, comme servant d’autel, au cours de la messe dominicale dans la paroisse où il a été baptisé, à Saint-Pierre-du-Gros-Caillou. Après quinze années de pratique vocale et instrumentale (guitare et percussions), il se lance dans l’animation liturgique et décide de consacrer une large partie de son temps à l’écriture et à la composition musicale. Formé à la pastorale liturgique et sacramentelle par les jésuites Martial Rahialavy et Didier Rimaud, et par l’organiste Jacques Berthier, il devient l’élève de Jo Akepsimas (pour la musique) et de Gaëtan de Courrèges (pour le chant). Devenu membre de l’équipe nationale du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), il enregistre ses premières chansons en 1986, et commence ses tournées en 1988. Depuis, de nombreux mouvements et diocèses ont choisi de faire appel à ses talents de chanteur et d’animateur.

Aujourd’hui, son répertoire est double : religieux et profane. Il est, à cet égard, l’un des rares artistes a se situer au carrefour de la liturgie et de la chanson chrétienne, aussi à l’aise sur une scène qu’au service de la messe. Soucieux d’améliorer la qualité des célébrations chrétiennes, cet amoureux des belles liturgies consacre une large partie de son temps à former des jeunes et des moins jeunes à l’art de célébrer. Fort de son expérience et de ses connaissances liturgiques et sacramentelles, Laurent joue également un rôle de conseil, auprès des communautés et des paroisses qui le lui demandent, pour mettre en œuvre des célébrations qui soient à la fois festives, profondes et conviviales. Auteur-compositeur, il est considéré comme l’un des principaux noms de la liturgie actuelle et a déjà créé une centaine de chants pour les rassemblements. Parmi les plus connus : « Dieu est une fête », « Tu fais de nous un peuple de témoins », « Prenons le large », « Marie, témoin d’une espérance », « Porte ouverte à qui viendra », « Mille raisons d’espérer »… Plus qu’un simple exercice esthétique, le fait de chanter ensemble représente, pour lui, une véritable expérience spirituelle. « Chanter, ce n’est pas prier deux fois, mais trente-six fois ! », a-t-il coutume d’avancer.Dans le registre de la variété, ses chansons s’inspirent de ses voyages et de ses rencontres tout autour de la planète. Car ce chanteur est également journaliste : loin de se contenter de décrire le monde, il voudrait contribuer à le transformer. « Comme les médias, la musique est un formidable moyen de communication », dit-il. « C’est un langage universel qui permet de franchir les frontières.

A l’heure où certains ne parlent que de murs et de barbelés, je voudrais, dans mon métier de journaliste comme dans mon activité de chanteur, ouvrir des voies et bâtir des ponts ». Le dialogue des cultures et des religions plus fort que le choc des civilisations… Nourris de l’actualité, ses textes sont un appel à vivre ensemble, dans le respect des différences. Très marqué par le reportage qu’il a effectué au Rwanda, pendant le génocide de 1994, où il a côtoyé la haine et la misère humaine, ce journaliste-chanteur vient de publier son neuvième album, au titre évocateur : « Fais briller ta vie ! ». Mais pas question pour cet homme, qui déborde d’énergie et d’enthousiasme, de tomber dans l’angélisme ou la naïveté. « Mon travail d’information m’oblige à voir la réalité en face. Pourtant, comme chrétien, j’ai envie de regarder « au-delà » et de faire mienne cette parole de Gandhi : Un arbre qui s’abat fait beaucoup de bruit, toute une forêt qui germe, on ne l’entend pas. » Son reportage en Haïti, une semaine après le séisme qui a dévasté Port-au-Prince en janvier 2010, lui a donné envie de traduire en chanson ce qu’il a vu et entendu là-bas : « L’énergie de l’espoir » !

Même s’il attache beaucoup d’importance au « plaisir de la rencontre » et au fait de chanter ensemble, gratuitement, « comme on partage un bon repas », ce quinquagénaire ne peut dissocier cette activité de son désir de transformer le monde. Plus qu’une passion, la chanson est pour lui un moyen de résistance, un engagement « politique », au sens le plus large du terme. En 1996, lors d’un voyage pour la paix en Israël et en Palestine, l’arabe Yasser Arafat et le juif Shimon Pérès ont entonné avec lui le même refrain : Salam ! Shalom ! Son engagement, lié à son métier de journaliste, l’a aussi conduit dans des lieux hautement symboliques, souvent inattendus. De l’université arabe de Bethléem à la basilique Saint-Pierre de Rome ; de Notre-Dame d’Alger à Notre-Dame de Paris ; des rues de Wroclaw en Pologne, en pleine guerre froide, aux rives du Gange à Bénarès, en Inde ; des bidonvilles de Sao Paulo à la cathédrale de Douala, au Cameroun ; de la chapelle du camp d’Auschwitz à la basilique Saint-François à Assise, du Mont Saint-Michel à la Sagrada Familia de Barcelone, de l’église des Invalides à la cathédrale de Saint-Denis, à La Réunion, Laurent Grzybowski n’a jamais renoncé à chanter sa foi en l’homme et en Dieu. Militant du dialogue interreligieux, il est sans doute l’un des rares à avoir été invité à interpréter ses propres chansons dans des mosquées ou dans des synagogues. Reçu en visite privée au Vatican, avec l’équipe nationale du MEJ, il a même contribué à faire chanter le pape Jean-Paul II.

Proche des jeunes, dont il connaît bien les rêves, les blessures et les espoirs, Laurent est un de ces témoins qui ne cherche pas à « convertir » ceux et celles qu’il rencontre, mais à « éveiller » quelque chose en eux. Et ça marche ! Alors qu’il a déjà donné près de 1000 concerts, en trente ans, et vendu près de 80 000 albums, son calendrier est toujours plein un an à l’avance. Pas de quoi lui prendre la tête : cet empêcheur de chanter en rond cherche toujours à garder un langage simple et des moyens adaptés pour répondre aux appels qu’il reçoit. Même si vous n’arrivez pas à prononcer son nom (dites Jibofski !), vous aurez envie de reprendre avec lui ses chansons, qui ont le don de réveiller, en chacun, des énergies insoupçonnées. « Des milliards de chemins », « Des signes de fraternité », « Ouvrez tous ces verrous fermés », « Vivre debout ! » font partie de ses nombreux tubes. Une guitare qu’il aime faire vibrer, une voix chaude et sincère, une personnalité directe et rayonnante, Laurent finit toujours par allumer le feu. Qui l’écoute ne peut que se laisser ravir. « Ravir » veut-il aussi signifier « voler » ? Ne craignez rien ! Avec lui, un seul danger : que chacun se voit voler d’un peu de son indifférence.

Parcours

1961 : Naissance à Paris

1967 : Entre à la chorale Mini-Hosanna, à Saint-Ignace (Paris), dont il devient soliste

1969-1971 : Elève à l’école de prière de Troussures, dirigée par le père Henri Caffarel

1971 : Premier camp d’été avec le Mouvement eucharistique des jeunes – MEJ –

(il en fera une vingtaine)

1975 : Découvre la guitare et commence ses premières animations

1979 : Passe son Bac à Paris

1980 : Accueille le pape Jean-Paul II, au nom des jeunes, au Parc des Princes, à Paris

1981 : Organise deux convois humanitaires en Pologne, après la répression contre le syndicat           Solidarnösc, avec le soutien de RTL

1982 : Licence de philosophie à la Sorbonne