La messe pour les nuls : 3 soirées en mars
Certains se demandent comment faire pour ne pas s’ennuyer à la messe ? D’autres se demandent quelle est la signification de tel geste ou de telle parole ? Certains peuvent s’en passer, et d’autres pas. Au cours de ces trois soirées, nous essayerons de redécouvrir la messe en posant sur elle un autre regard, en espérant pouvoir à nouveau nous en émerveiller à la manière de saint François qui écrivait de l’Eucharistie : « Voyez, mes frères, l’humilité de Dieu » !
3 soirées des Mercredis de l’IFT en mars 2023
Avec le père Erwan Barraud, Directeur du Séminaire Saint-Yves de Rennes, Délégué épiscopal pour les vocations
- 8 mars à 20h30 – La joie du Père
- 15 mars à 20h30 – Le don du Fils
- 22 mars à 20h30 – L’Esprit d’amour
A suivre :
- A l’église des Sacrés-Cœurs de Rennes, 1 rue de Villeneuve
- Sur Youtube (en direct ou à revoir)
Certains se demandent comment faire pour ne pas s’ennuyer à la messe ? D’autres se demandent quelle est la signification de tel geste ou de telle parole ? Certains peuvent allégrement s’en passer, et d’autres pas. Lieu d’unité, nous sommes pourtant capables de nous déchirer en en parlant. On pourrait dire : la messe, quelle(s) histoire(s) !
Au cours de ces trois soirées, nous essayerons de redécouvrir la messe en posant sur elle un autre regard, en espérant pouvoir à nouveau nous en émerveiller à la manière de Saint François qui écrivait de l’eucharistie : « Voyez, mes frères, l’humilité de Dieu » !
Cet autre regard pourrait d’abord être Celui du Père : n’est-ce pas lui qui est à l’initiative de la messe ?
N’est-ce pas lui qui l’a désiré avant nous ? Et pourquoi l’a-t-il voulu ? On pourrait dire qu’il faut commencer par réfléchir à ce qui a précédé la messe, à ce qui relève d’« hier », de l’histoire et du passé. Comment ce rite ancien peut-il être toujours nouveau ? Faut-il qu’il soit immuable ou le transformer sans cesse ? Pourquoi dit-on que c’est un repas ? Quelle est la portée de ce mot ? Est-ce que ça ne rabaisse pas la grandeur de la messe ?
Dans un deuxième temps, posons le regard du Fils qui se donne tout entier dans l’Eucharistie.
Mais s’agit-il toujours d’un Requiem où l’on célébrerait une mort culpabilisante ? La messe n’est-elle pas plutôt un éclat de Pâques ? Et donc lieu de vie et de renouveau ? Que recouvre alors l’idée de sacrifice ? Est-il passé ou actuel ? C’est s’interroger sur l’ « aujourd’hui » de l’eucharistie qui réclame notre présence vivante pour entrer dans cet étonnant de mystère qui peut transformer une vie ! Y a-t-il de bonnes raison de continuer à aller à messe ou d’y retourner ?
Enfin, l’Esprit nous pousse-t-il à sortir de l’église comme les apôtres du Cénacle ?
« Ah parce que l’Esprit était là ? ». Ce serait se demander pour quoi la messe ? Que se passe-t-il après ? Quel est son lien avec mon quotidien ? N’est-ce qu’une parenthèse, une échappatoire ? Quel est le lien entre Dieu, l’Eglise et moi ? On se situerait « demain » pour interroger ce qu’on a vraiment reçu et ce qu’on en fait.
Se placer du point de vue de Dieu peut paraître audacieux mais ce changement de perspective pourra certainement nous aider à voir la messe autrement et mieux comprendre le désir qui en est à l’origine, un désir de rejoindre les hommes et les femmes de tous les temps, de façon visible et communautaire : « Avant notre réponse à son invitation — bien avant ! — il y a son désir pour nous » (Pape François, Desidero desideravi, 2022). Au commencement, il y a donc la joie du Père (8 mars), puis le don du Fils (15 mars), et enfin l’Esprit d’amour (22 mars). Et le trois sont inséparables : la messe, un vaccin à triple dose pour persévérer dans le combat de l’amour !
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