Mgr d’Ornellas ordonnera 3 prêtres le dimanche 25 juin

Mgr Pierre d’Ornellas ordonnera trois nouveaux prêtres le dimanche 25 juin 2023 à 15h à la cathédrale de Rennes. Dans cet entretien, Hubert, Loïc et Pierre, les trois candidats à l’ordination sacerdotale, se présentent longuement à nous.

Comment vous préparez-vous à votre ordination le 25 juin ?

Hubert Rime : Je me prépare dans la prière… en étant complètement dépassé. Ça paraît tellement gigantesque ! Déjà la première étape, le diaconat, ça paraissait énorme.  Je ne suis pas inquiet parce que c’est exactement la même chose pour le diaconat. Le fait de prêcher, le fait de baptiser, le fait de d’avoir une pastorale quotidiennement… ça s’est fait assez naturellement. On est assez bien formé sur l’ensemble des années.

Pierre Le Thieis : J’ai vraiment vécu cette année de diaconat dans la paix, dans la confiance. J’attendais en fait le fait d’être diacre comme un cadeau de Dieu. Du coup, c’est compliqué de me projeter comme prêtre, même si je m’imagine quand même un petit peu. Je prépare ça dans la prière, dans la confiance, dans l’abandon aussi. Et je ne me pose pas forcément plus de questions que ça.

Loïc Brodin : Ma manière de me préparer, c’est vraiment de cultiver la confiance et le lâcher prise. Pour l’ordination diaconale, il y avait beaucoup de choses à organiser. J’avais un peu surinvesti l’événement et du coup, j’ai eu du mal à le vivre justement comme quelque chose que je recevais. Je sens étonnamment un désir et une impatience beaucoup plus grands que pour l’ordination diaconale. J’ai l’impression que je vais recevoir ce que j’attends depuis toujours.

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Quand avez-vous perçu l’appel du Seigneur à devenir prêtre ?

 

Pierre Le Thieis, diacre en dernière année au séminaire de Vénasque
Pierre Le Thieis, 25 ans, diacre en dernière année au séminaire de Vénasque

Pierre Le Thieis

J’étais servant d’autel depuis le CE1. C’est en quatrième et je me suis vraiment posé la question : « Mais si tu veux devenir prêtre, il faut au moins être sûr d’une chose, c’est que Dieu existe. » J’ai vraiment demandé à Dieu un signe, de me montrer son amour. Je traînais des pieds pour aller à la messe. Mais à chaque fois que je ressortais, j’avais une joie profonde en moi. Au bout d’un moment, j’ai compris que cette joie me venait de la messe. À partir de ce moment-là, je suis passé de la foi de mes parents à ma propre foi.

En classe de troisième. J’ai eu la chance de faire un pèlerinage à Rome avec les servants d’autel. À la messe à Saint-Pierre de Rome, qui était présidée par un cardinal, je me suis endormi. Je me suis réveillé à l’homélie et le cardinal nous disait : « Si vous sentez en vous l’appel du Christ à devenir prêtre, n’hésitez pas ! »

Afin de concrétiser vraiment ce premier appel, après le bac, je suis rentré en propédeutique à Saint-Pern. C’est l’année de fondation spirituelle et de vie fraternelle. Puis je suis allé deux ans au séminaire de Rennes. Et j’ai pris la décision, avec mon supérieur, de partir un an à Tijuana, au nord-ouest du Mexique, avec les Salésiens de Don Bosco. J’étais prof de français et je m’occupais des servants d’autel.

Je suis revenu un an au séminaire de Rennes, puis Mgr d’Ornellas m’a envoyé au Studium de Notre-Dame-de-Vie à Venasque, où j’ai pu poursuivre ma formation. C’était une vraie grâce, cela m’a permis d’approfondir la spiritualité carmélitaine, de pouvoir me réancrer sur une spiritualité qui me rejoignait. Et j’ai décidé de poursuivre les études. Je suis en première année de licence.

Loïc Brodin, diacre en dernière année au séminaire St-Yves de Rennes
Loïc Brodin, 34 ans, diacre en dernière année au séminaire St-Yves de Rennes

Loïc Brodin

J’ai grandi dans une famille chrétienne, mais la question de la vocation et du prêtre était complètement inexistante. A 18 ans, j’ai commencé mes études de musique au conservatoire et j’avais l’idée de consacrer ma vie à la musique.

À l’occasion d’un forum des jeunes à Paray-le-Monial, j’ai fait une expérience très forte de l’amour de Dieu pour moi au cours d’une veillée de prière et à ce moment-là, je me souviens avoir dit dans mon cœur : « Seigneur, puisque tu m’aimes tant, fais de moi ce qui te plaira. »

Lors d’un séjour Erasmus en Autriche, je me suis retrouvé dans la paroisse d’un prêtre de l’Emmanuel à Gratz, qui était un prêtre artiste. Je rencontrais pour la première fois un prêtre avec qui je pouvais m’identifier. En sortant de la messe, il y a un type qui vient me voir et qui me dit droit dans les yeux en français : « Toi, tu vas devenir prêtre. » Je lui réponds du tac au tac, pour esquiver la question : « Si Dieu le veut. » et il me répond : « Non pas si Dieu le veut, mais si tu le veux. » Ça m’a réorienté toute ma quête intérieure : « Qu’est-ce que je veux vraiment ? »

Je suis allé une année à l’Institut philanthropiques en Suisse, un institut de formation en anthropologie chrétienne. Puis j’ai commencé un travail de prof de piano à Lille tout en débutant un doctorat. J’ai rencontré un frère consacré de la communauté de l’Emmanuel et cette vocation de laïc entièrement consacré à la mission m’a tout de suite parlé. Quelques mois après, mon accompagnateur communautaire m’a posé la question : « Est-ce que tu t’es déjà posé la question sérieusement de devenir prêtre ? » Je réalise alors que la question n’est pas du tout résolue. Se réveille en moi une joie assez mystérieuse, comme quelque chose qui sommeillait en moi depuis dix ans.

J’avais déjà 28 ans et à la fin de l’année, pendant une ordination presbytérale, j’ai eu une effusion de l’Esprit-Saint, une révélation profonde. J’ai été habité par la présence de Dieu qui me disait en gros : « Si tu veux, tu peux devenir prêtre, ce sera pour toi un chemin de fécondité et de bonheur. Et si tu veux, c’est maintenant. » J’avais toujours eu le désir de vivre une forme d’aventure, quelque chose d’assez radical, Et là, il m’offrait ce cadeau. Après réflexion, j’ai décidé de tout quitter pour suivre le Christ.

Je suis entré en propédeutique, juste avant les JMJ, et deux jours après, c’était l’assassinat du père Hamel. Ça m’a marqué : il y a un prêtre qui donne sa vie, et puis un jeune qui s’apprête à donner sa vie pour devenir prêtre ! Tout mon cheminement de dix ans, ça a été de découvrir à quel point le Seigneur me voulait libre et à quel point ce qu’il voulait, c’était simplement me donner le temps de mûrir et de vivre ce que j’avais à vivre.

Hubert Rime, diacre en dernière année au Séminaire St-Yves de Rennes
Hubert Rime, 30 ans, diacre en dernière année au Séminaire St-Yves de Rennes

Hubert Rime

À partir de 17 ans à peu près, j’ai arrêté de pratiquer, jusqu’à mes 21 ans. Une amie m’a invité à un rassemblement de jeunes à Paray-le-Monial. Je croyais en Dieu, mais comme je ne pratiquais plus depuis des années. Lors d’une veillée de prière autour de la Croix, où je n’avais vraiment pas envie d’aller, je me suis mis à genoux par mimétisme. Tout d’un coup, ça a été la douche froide. Je me suis rendu compte que Jésus était mort sur la croix pour moi, Hubert. Que Jésus était mort sur la croix et me pardonnait mes péchés à moi, Hubert… tous les péchés de ma vie d’étudiant à Angers, une vie assez mouvementée. Je ne savais plus trop quoi penser parce que c’était énorme. Alors est revenu cet appel de Dieu à devenir prêtre, comme une certitude d’être appelé, comme un désir. J’ai dis « ok », mais « peut-être ». Parce que j’avais vraiment un profond désir de me marier et avoir des enfants.

Le lendemain, je vois tous ces jeunes chrétiens, leur joie et leur paix et je me dis : en fait, dans ma vie, j’ai un vrai vide intérieur, même si j’ai plein d’amis. Je décide alors de reprendre la pratique en relation avec cette découverte de l’amour de Dieu pour moi. Et assez rapidement, la question de la vocation résonne comme un désir et pas comme une envie.

Et là, je me rappelle que lorsque j’avais six, sept ans, servant d’autel, j’avais été très marqué par la figure d’un prêtre et je voulais, non pas être pompier, mais être prêtre. Très vite, ça c’était dissipé. Je me rappelle aussi qu’à mes seize ans, j’étais à Paray-le-Monial, déjà, et j’avais ressenti à la fin de la session un appel très fort à devenir prêtre et ça m’avait tellement énervé que j’avais repris mon train pour le retour en me disant : « C’est mort, je veux me marier et avoir des enfants. » Et j’avais complètement oublié cet épisode. Je me suis rendu compte que je m’étais éloigné de la pratique et de Dieu du fait de ça… je ne voulais absolument pas !

Je me suis dit qu’il fallait je prenne un an pour Dieu. J’ai effectué une école d’évangélisation à Paray-le-Monial avec l’Emmanuel. Pendant cette année-là, j’ai discerné. J’avais vraiment ce conflit entre la certitude d’être appelé, qui passe par un réel désir, et l’envie de me marier et d’avoir des enfants. Pendant cette année, j’ai découvert que Dieu est bon. Donc si Dieu est bon, si je lui dis non à l’appel qu’il m’adressait d’être prêtre… il serait quand même avec moi. Je pourrais quand même vivre une vie heureuse de chrétien, dans la sainteté, etc. À partir du moment où j’ai compris ça, j’ai dit OK, je veux bien rentrer au séminaire. Je suis entré un an après au séminaire après avoir fini mes études en économie.

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Quel est le rôle d’un prêtre aujourd’hui selon vous ?

Pierre : Pour moi, le prêtre a plusieurs facettes. Une de ces facettes est de pouvoir annoncer le Christ. Ce n’est pas réservé qu’au prêtre, mais d’une certaine manière, le prêtre, par sa vie, doit avoir une vie qui ressemble de plus en plus à celle du Christ.

Une autre, qui s’est approfondie pendant toutes ces années au séminaire, c’est que le prêtre, dans les sacrements, agit au nom du Christ et donc, par exemple, au Baptême, c’est vraiment le Christ qui baptise à travers lui. Le prêtre permet justement de pouvoir continuer l’œuvre du Christ sur la Terre. C’est quelque chose à laquelle je me sens appelé. C’est à la fois une responsabilité puisqu’on ne peut pas faire n’importe quoi. Un grand mystère aussi : pourquoi moi ? Et en même temps, une joie, justement, de pouvoir être au service du Christ de cette manière-là.

Encore une autre facette : le prêtre est aussi témoin, par les préparations au Mariage, au Baptême ou aux funérailles, de l’action de Dieu dans la vie des gens. Pour un pasteur, je trouve que c’est une vraie joie de pouvoir se dire Dieu agit, même si les gens ne le voient pas.

Loïc : Pour moi, le prêtre, c’est vraiment celui qui est le signe de la fidélité de Dieu, c’est à dire le signe que Dieu continue aujourd’hui d’aimer son peuple, de l’accompagner, de lui donner ses dons, ses bienfaits et donc le signe de la présence du Christ au milieu de son peuple aujourd’hui.

De manière peut être plus existentielle, je vois aujourd’hui beaucoup le prêtre comme celui qui est l’homme de la consolation dans un monde où beaucoup de gens souffrent sans doute du sentiment d’absence de Dieu, pour dire que Dieu est là, qu’il est présent, qu’il accompagne et console les hommes.

C’est aussi l’homme de la réconciliation à travers notamment le ministère de la Réconciliation, le sacrement du pardon, mais aussi à travers sa présence, son écoute inconditionnelle et qui permet aux personnes de faire un chemin de réconciliation avec eux-mêmes, avec Dieu et avec les autres, pour être des hommes réconciliés.

J’aime bien dire que le prêtre, c’est celui qui a un petit peu la charge du bien commun de l’Église, et notamment de la question de la communion, de l’unité.

Hubert : C’est un frère qui est envoyé auprès de ses frères et sœurs chrétiens pour vivre avec eux cet appel à la sainteté, pour avancer avec eux vers Dieu en ayant un rôle particulier de pasteur par les sacrements, par la charité pastorale, à communiquer Dieu, communiquer sa miséricorde, ses dons pour que tous ensemble nous puissions avancer vers Dieu, dans la sainteté.

Quelle figure vous a inspiré dans votre parcours ?

Pierre : J’ai été de manière générale marqué par la figure de pasteur des curés des paroisses dans lesquelles j’ai été. C’est aussi une figure d’un laïc engagé dans l’Eglise, et notamment dans la chorale et qui utilisait la musique comme un instrument pour pouvoir nous faire grandir humainement et spirituellement.

Il y a aussi la figure de saint Joseph dans la Bible, ce personnage qui est vraiment discret, dont on a très peu de choses sur lui, qui prend des initiatives et en même temps fait confiance à l’Esprit Saint.

Loïc : La figure de saint Jean-Paul II. Lorsque j’ai pris conscience de ma vocation, je lisais son propre récit de vocation dans le petit livre, Ma vocation dans mon ministère. Sa vie est une sorte de grande aventure qu’il a vécue à la suite du Christ.

Je cite toujours cette parole de saint Jean de La Croix qui, pour moi est déterminante, qui dit : « À l’amour qui t’entraîne, ne demande pas où il va. »

À présent, ce sont les figures de saint François d’Assise, saint Charles de Foucault : figures de vie évangélique radicale, proches du Christ et proches des hommes.

Hubert : Sainte Thérèse d’Avila a fait une rencontre, alors qu’elle était au Carmel, qui a changé sa vie, une rencontre avec Dieu : elle est passée d’une vie mondaine à une vie vraiment en relation avec Dieu, la prière d’oraison au centre. Jésus est devenu comme un ami. Ça rejoint un peu la spiritualité du cœur de Jésus. Par l’Incarnation. Jésus a un cœur d’homme, donc on peut lui parler comme à un ami.

Quels passages de l’Évangile vous ont guidé particulièrement ?

Pierre : Au moment de l’Annonciation, l’ange dit à Marie : « Rien n’est impossible à Dieu. » Cette phrase a toujours résonné pour et surtout au séminaire. Même quand je ne voyais pas trop où il fallait que j’aille, je me disais : c’est Dieu qui m’a envoyé donc rien ne lui est impossible et c’est lui qui conduit ma vie.

La deuxième phrase est celle que j’ai choisie pour l’ordination diaconale : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis. »

C’est le Christ qui m’a appelé le premier, même si j’ai eu l’impression que c’est un peu moi qui l’a choisi. La vocation est d’autant plus grande !

Loïc : C’est la finale de saint Jean (21), le dialogue entre Jésus et saint Pierre, avec cette parole de saint Pierre : « Tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Tu sais que j’ai envie de t’aimer… que je n’y arrive pas. Mais l’amour du Seigneur est plus fort.

Et la dernière parole de Jésus à saint Pierre : « Toi, suis-moi. » Pour moi, c’est vraiment l’invitation à l’aventure. C’est à dire ne t’occupes pas des autres, ne t’occupes pas de quoi sera fait demain, mais fais-moi confiance, je t’emmène !

Hubert : Jean (15, 4) : « Demeurez dans mon amour comme je demeure en vous. Vous êtes les sarments, moi Je suis la vigne. » C’est le fait d’être ancré dans le Christ pour porter du fruit, parce que moi je suis passionné de pastorale. C’est vraiment le Christ qui touche les gens.

Comment s’est passé cette année diaconale ?

Pierre : Mgr d’Ornellas m’a demandé de faire une licence. Donc je suis la moitié du temps de la semaine en licence et l’autre moitié en paroisse. Le côté paroissial, pour moi, ce n’est vraiment pas une grande découverte parce que j’ai toujours vécu en paroisse.

La grande découverte c’est d’être le témoin de l’action de Dieu dans la vie des gens. Et pour moi, c’est une action de grâce. La joie aussi de pouvoir prêcher, de pouvoir dire quelque chose sur la Parole de Dieu, d’essayer de trouver une Parole qui rejoint les familles, les personnes qui sont là, montrer que la Parole de Dieu est toujours actuelle.

Loïc : Je l’ai vécue de manière très particulière. C’est cette transition du séminaire à la vie paroissiale et au ministère. C’était une année où j’ai été souvent bousculé, parfois un peu perdu. C’est une année très exaltante parce que là, on rentre petit à petit dans la réalité du ministère. Je me souviens du premier Baptême, c’est quand même extraordinaire.

J’ai l’impression d’être rentré dans cette année diaconale comme un étudiant, bien chauffé par ses études mais qui voit au fur et à mesure de l’année, qu’il y a quelque chose qui se transforme intérieurement de manière très profonde, quelque chose qui s’établi, comme si on enlevait un peu l’échafaudage. Et d’un seul coup, on voit que ça tient.

Hubert : Ça y est, je m’éclate en paroisse ! C’est vrai qu’on est toujours au séminaire. Mais au quotidien dans une paroisse, c’est au quotidien avec les personnes, baptiser prêcher, enterrer, marier, c’est juste génial. Avec les enfants du caté, on les accompagne beaucoup plus. On est avec les gens.

Je suis hyper épanoui, j’ai un super curé. Une belle équipe de prêtres. C’est la vie pour laquelle je me suis préparé. Enfin, je peux la vivre.

Quel message donneriez-vous à un jeune qui discerne sur sa vocation ?

Pierre : Quand je suis rentré en propédeutique, je me suis dit que ça serait très, très long comme études ! En fait, les années ont été tellement denses que ça s’est passé très vite.

Je dirai, à un jeune qui se pose la question de la vocation, la même chose que ce qu’on m’avait dit : fait confiance à Dieu, Il t’aime et ce qu’il veut, c’est justement remplir ton cœur de joie… n’hésites pas à y aller !

Loïc : Ce que m’a dit une personne : « pas si Dieu le veut, mais si tu le veux », donc qu’est-ce que tu veux ? Écoute ton cœur et prends le temps dans le silence d’écouter cette parole qui murmure au plus profond de toi et prend-la au sérieux. Le deuxième conseil que je donnerais, à qui discerne et chemine, c’est la parole de Jésus : « Toi, suis-moi. » Ne te préoccupe pas des autres. En fait, l’ennemi du séminariste, c’est la comparaison. En fait, tu ne sais pas quel prêtre tu seras, le prêtre que tu seras n’existe pas encore.

7 ans de formation c’est sept ans pour casser l’image du prêtre qu’on a quand on rentre au séminaire, pour laisser le Seigneur faire de nous le prêtre qui veut qu’on soit et pas l’idéal du prêtre avec lequel on est rentré.

Hubert : S’il ressent un désir au fond de son cœur, qu’il n’ait pas peur de discerner, qu’il n’ait pas peur d’avancer avec le Seigneur, puisque de toute façon, Dieu peut appeler, mais Dieu laisse complètement libre. Qu’il accepte cet appel ou qu’il le refuse, Dieu restera avec lui et Dieu veut son bonheur. Le Seigneur accompagne, le Seigneur, prend le temps.

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