Décès de Mgr Pierre Plateau, évêque auxiliaire de Rennes et archevêque émérite de Bourges

Mgr Pierre Plateau, en 2010 à la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo lors de la venue des reliques du Curé d’Ars

Le diocèse de Rennes est au regret de vous annoncer le rappel à Dieu de Monseigneur Pierre Plateau, 94 ans, archevêque émérite du diocèse de Bourges, ce jeudi 26 avril 2018 à 23h, à la Maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres de Saint-Malo.

Mercredi 2 mai à 15h30, une messe sera célébrée à la mémoire de Monseigneur Pierre Plateau par Monseigneur Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes à l’église Sainte-Croix, à Saint-Malo.

Ses obsèques seront célébrées par Mgr Maillard lundi 7 mai à 15h en la cathédrale de Bourges.

Monseigneur Plateau, né le 10 janvier 1924 à Saint-Servan, en Ille-et-Vilaine, a été ordonné prêtre pour le diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo en 1947. Il fut professeur de philosophie à l’Institution de Saint-Malo, puis Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique de Rennes de 1974 à 1979.

Le 9 février 1979, il fut nommé évêque titulaire de Gunela et évêque auxiliaire de Rennes auprès de Mgr Paul Gouyon, archevêque de Rennes des mains duquel il a été consacré évêque le 22 avril de la même année.

Six ans plus tard, le 16 avril 1984, il accepta la fonction d’archevêque de Bourges jusqu’à sa démission pour raison d’âge le 25 avril 2000, date à laquelle il retourna en retraite en Ille-et-Vilaine.

De 1985 à 1986, il fut évêque accompagnateur de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF).

Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes, confie dans une lettre aux prêtres de son diocèse : « Depuis que Mgr Plateau était à Ma Maison (NDLR : Maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres), il rédigeait son courrier sur une carte de visite sur laquelle il avait fait imprimer un vitrail de la Cathédrale de Bourges représentant le Père qui embrasse son fils prodigue revenu, avec ces deux mentions écrites au-dessus : « Vers le Père de miséricorde », et en-dessous : « Dieu est amour » (1 Jn 4,8). Confions-le à la miséricorde de Dieu. »